L'Archéologie
Comme elle est mentionnée dans les règles de l'AdC, cette compétence est extraordinairement surestimée. Un objet ancien en lui-même est sans valeur comme source d'information. C'est le site archéologiques et l'emplacement de chaque objet par rapport aux autres (horizontalement et verticalement) qui donne les éléments de compréhension. C'est au long d'un travail fastidieux que des conclusions peuvent être apportée sur la fonction de tel objet.Devant un objet hors de son context, un archéologue pourra tout au plus son âge (à quelques centaines d'années près) et son origine (au continent près). Et seulement si l'objet a un style déjà connu. Une tête de flèche, un fragment de poterie en argile ou un vase grec pourra être identifié. Un objet d'une culture inconnue ne le pourra pas. Mais attirera certainement beaucoup d'intérêt et de convoitise.
Détecter de faux objets est encore plus difficile. Pour chaque méthode de datation, il y a une demi-douzaine de manières de frauder. Un archéologue ne peut absolument pas authentifier avec certitude un objet sorti de son contexte.
Bibliographie anglo-saxonne
• The children of Mu (Les enfants de Mu) par James Chruchward (pub. en 1931).
• The lost continent of Mu (Le continent perdu de Mu) par James Churchill (pub. en 1931).
• Indigenous races of the Earth (Les races indigènes de la Terre) par Josiah Nott (pub. en 1868).
• The Tebtunis papyri (Les papyrus de Tebtuni) par J. Gilbart Smyly (pub. en 1902).
Archéologues célèbres vivants
• James Henry Breasted (1865-1935) Une des plus grandes autorités en Egypte. Professeur d'égyptologie à l'Université de Chicago. A conduit des expédition archéologiques en Egypte, en Mésopotamie, en Palestine, et en Perse.
• Howard Carter (né 1873) Egyptologue anglais. A découvert la tombe de Toutankhamon.
• Sir Arthur John Evans (né 1851) Archéologue anglais. A fait de nombreux travaux en Grèce.
• Sir Flinders Petrie (né 1852) Archéologue anglais. Professeur d'égyptologie au University College, à Londres. A dirigé des chantiers en egypte et en Palestine.
Traduction du texte composé par Guy Bock
L'Astronomie
Cette compétence combine un haut niveau de connaissances universitaires sur les ciels nocturnes et un peu d'astrophysique. La plupart des informations obtenues par cette compétence peut être trouvée en lisant une carte du ciel. On peut en trouver facilement dans les librairies universitaires.Pour déterminer quelles étoiles sont visibles à un moment donné, sélectionnez le mois. Les étoiles visibles sont celles de ce mois, des deux mois précédents et des deux mois suivants. Les étoiles du troisième mois précédent et du troisième mois suivant sont visibles mais très bas sur l'horizon.
Calendrier du cielExemple : en juin, Regulus, Spica, Arcturus, Antares, et Vega sont visibles. Pollux, Altaïr et Deneb sont à l'horizon.
Janvier Rigel - Aldebaran
Février Capella - Betelgeuse - Sirius - Procyon
Mars Pollux
Avril Regulus
Mai Spica
Juin Arcturus
Juillet Antares
Août Vega
Septembre Altaïr - Deneb
Octobre Fomalhaut
Novembre -
Décembre -
Ce tableau est valable pour l'hémisphère nord à 21h00. Pour ajuster avec l'horaire, descendez la liste d'un mois toutes les deux heures après 21h00, et remontez la liste d'un mois toutes les deux heures avant 21h00. Exemple : à 23h00 en juin, Spica, Arcturus, Antares, Vega, Altaïr, et Deneb sont visibles. Regulus et Fomalhaut sont à l'horizon.
Suit un résumé des connaissances sur le système solaire en 1937. En général, la distance par rapport au soleil, la durée de l'année et le diamètre de chaque planète est connu (et confirmé depuis). Le reste est très flou.
- Mercure : On connait la durée de la journée de Mercure. Il est possible qu'une face de la planète soit constamment dans l'ombre. La température est inconnue, mais certainement très élevée.
- Vénus : Les conditions sur Vénus sont à peu près les mêmes que sur la Terre. Les deux planètes ont la même taille et probablement la même atmosphère, avec peut-être plus de vapeur d'eau pour Vénus. Comme Mercure, Vénus peut présenter toujours la même face au soleil. La face ensoleillée serait un désert brûlant, mais le côté dans l'obscurité pourrait être une forêt tropicale. La couverture nuageuse empêche de déterminer précisemment la longueur de la journée. Un observateur a remarqué des petits points brillants qui pourraient être les pics enneigés de montagnes.
- Mars : Mars est intéressant par ses canaux, des lignes sombres sur sa surface qui changent avec les saisons. Certains astronomes y verraient la preuve de la vie sur Mars. La théorie est que Mars est désertique, et que les habitants utilisent des canaux pour transporter l'eau gelée des pôles.
- Jupiter : A travers un télescope, Jupiter apparait comme une planète rayée. Les bandes sombres, larges de plusieurs milliers de kilomètres, sont des nuages. Les bandes claires sont la vraie surface de Jupiter. Des points sombres apparaissent de temps en temps, tournant au rouge et disparaissant. Ils sont probablement causés par des nuages de gaz ou de vapeur qui explosent à la surface. La chaleur interne de la planète permet à Jupiter d'être relativement chaude par rapport à son éloignement du soleil. Jupiter a 9 lunes.
- Saturne : La gravité de Saturne est 2 2/3 celle de la Terre. La planète a 9 ou 10 lunes.
On ne sait pas grand chose des autres planètes. Uranus a 4 lunes ; Neptune en a une ; pour Pluton on ne sait pas. On ne connait d'ailleurs pas le diamètre de Pluton. - La Lune : Les cratères de la Lune ont une origine volcanique.
Les comètes : L'origine des comètes est encore mystérieuse, mais des progrès ont été effectués pour déterminer leur composition. Les spectroscopes ont confirmé que les comètes sont en grande partie gazeuses. En fait, la Terre est passée récemment dans la queue de 2 comètes, en 1861 et en 1910, sans grande conséquence. Seul le noyau de la comète est considéré comme étant solide. En dépit des superstition, il n'y a aucun danger à l'approche d'une comète. Même une collision avec une comète n'engendrerait pas plus qu'une spectaculaire nuée de météores. - Les Météorites : Certains astronomes pensent que ce sont des éclats de planètes qui ont explosé. Les météorites sont le plus souvent en pierre, bien qu'une sur 10 soit en fer. Ce fer, combiné avec un autre métal, forme un alliage inconnu sur Terre.
• Other worlds than this (D'autres mondes que celui-ci) par Elena Fontany (pub. en 1930).
• The Aryabatha ; an ancient Hindu work on astronomy par Aryabatha (édité par Walter Eugene Clark en 1930).
• Marvels of the universe (Les merveilles de l'univers) par Henry Davenport Northrop (pub. en 1887).
• Minerals of Earth and Sky (Les minéraux de la Terre et du Ciel) par Frederick William Foshag (pub en 1929).
• Ptolemy's catalogue of stars (Le catalogue des étoiles de Ptolémée) par Ptolémée (édité par F. Peters en 1868).
• The star people (Le peuple des étoiles) par Gaylord Johnson (pub en 1921).
• Through space and time (A travers l'espace et le temps) par Sir James Hopwood Jeans (pub en 1934).
Astronomes célèbres
• Annie Jump Cannon (née en 1863) : Astronome américaine associée à l'observatoire de Harvard. A découvert 300 étoiles variables, 5 nouvelles étoiles. Elle a compilée une bibliographie des étoiles variables et un catalogue de 225 000 objets stellaires. Elle est la plus éminente astronome femme de son temps.
• Sir Arthur Stanley Eddington (né en 1882) : Professeur britannique d'astronomie à Cambridge. Remarqué pour ses recherches sur la relativité, l'évolution des étoiles.
• George Ellery Hale (né en 1868) : Astronome américain. A fait des études sur la spectroscopie, a inventé le spectrohéliographe et dirigé l'observatoire du Mont Wilson.
Traduction du texte composé par Guy Bock
La Chimie
Les règles semblent se focaliser sur quatre aires principales pour la chimie :1) Les choses qui explosent.
2) Les choses qui dissolvent.
3) Les choses qui empoisonnent.
4) L'analyse de ce qui reste après 1,2 et 3.
Mais d'abord quelques notes sur la chimie dans les années 30. Il y a quelques différences dans la table de Mendeleïev. Le sulfure est écrit "sulphure" ; le niobium (n° 41) est connu comme le columbium ; l'astatine (n° 85) est connu comme l'eka-iodine ; le francium (n°87) est connu comme l'eka-cesium ; le protactinium (n° 91) est connu comme l'eka-tantalum ; tous les éléments au-dessus du n° 93 sont inconnus. Les neutrons, envisagés en 1923 par Rutherford, sont mis en évidence par Chadwick en 1932. En chimie moderne on sait que chaque élément a un neutron pour chaque proton qu'il possède. Un neutron a la même masse qu'un proton, mais n'a pas de charge. Les électrons autour du noyau furent appelés planétaires car on postulait a l'époque pour un modèle physique comportant tous les électrons en orbite (comme des planètes) au tour du noyau (comme le soleil).
Eléments d'intérêt pour un PJ chimiste
Hydrogène Brûle avec une flamme très chaude
Lithium Dans l'eau, il libère de l'hydrogène qui s'enflamme avec la chaleur provoquée par la réaction
Nitrogène Utilisé dans les explosifs
Fluor Elément chimique très actif *. Quasiment instockable
Sodium Elément chimique très actif *. Explose au contact de l'eau
Soufre Réactif très important dans les analyses chimiques
Chlore Elément chimique très actif *. Il forme un gaz qui empoisonne
Potassium Réagit avec l'eau un peu comme le lithium
Brome Elément chimique très actif *. Dégage des vapeurs qui empoisonnent
Radium Radioactif
Actinium Radioactif
Thorium Peu radioactif
Eka-tantalum Radioactif
Uranium Très radioactif
* ex : réagit violemment aux réactions chimiques
Une substance que l'on peut faire brûler rapidement peut devenir un explosif. L'hydrogène, l'alcool, l'ether, la térébenthine, ou n'importe quelle vapeur peut exploser quand elle est mélangée avec la proportion exacte d'oxygène. La plupart des explosifs fabriqués sont constitués d'oxygène pour avoir la bonne proportion, indépendemment de l'environnement dans lequel ils sont utilisés. L'explosif le plus commun avec lequel les PJ seront en contact est la dynamite. Le composant principal de la dynamite, la nitroglycérine, a été découvert en 1846 par un scientifique italien. Elle est constituée en traitant la glycérine avec un mélange d'acide nitrique et sulfurique. Jusqu'aux travaux d'Alfred Nobel en 1866, on ne sait pas la stabiliser pour qu'elle n'explose pas, à tel point qu'on devait souvent la fabriquer sur le chantier d'utilisation. Alfred Nobel qui travaillait sur la nitroglycérine avait pour habitude de protéger ses flacons de nitro avec de la poudre de silice amalgamée (kieselgur) un jour un flacon se brisa et Nobel constata que la silice s'était imprégnée de nitro, rendant alors cette dernière beaucoup moins sensible au choc. C'est de la que parti l'idée d'incorporer la nitro a des matériaux absorbants. La dynamite est un mélange de substances absorbantes imprégnées d'un liquide à base de nitroglycérine. De la pâte à papier, de la sciure, du charbon de bois, et du plâtre de Paris ont été utilisés pour fabriquer la dynamite. Généralement, on trouve la dynamite ordinaire sous la forme d'un bâton de de 20 cm de long et de 5 cm de diamètre. Ces bâtons sont couverts de papier marron imprégné de parafine pour éviter les moisissures. Une petite quantité de dynamite enflammée brûlera normalement, sauf si elle reçoit des vibrations, auquel cas elle explosera. La dynamite doit être conservée a des températures supérieures a 0 deg. En effet, si un bâton de dyn. gèle la nitro suinte du tube et se répand partout ou elle peut, rendant très dangereux son utilisation. Il peut même se produire des explosions spontanées au moment du dégel. Ainsi sur les chantiers exposés au grand froid (polaire ou non) l'abri a dynamite était chauffé ! ! Pour le jeu, si un chimiste peut obtenir de l'acide nitrique et quelques matériaux absorbants qui brûlent facilement, il dispose du minimum pour créer un explosif.
Liste des acides communsLes poisons sont classés suivant leur effet sur le corps humain : 1) Poisons corrosifs - agissent en brulant la peau. Exemples : acide chlorhydrique (concentré, il peut même brûler les muqueuses, yeux, bouche, poumons par les vapeurs qu'il dégage), acide nitrique, acide oxalique (en poudre fine, il est surtout irritant pour les yeux et les voies respiratoires), acide sulphurique. 2) Poisons irritants - agissent en causant des empoisonnements. Agissent généralement lentement. Exemples : composés de l'arsenic, composés du cuivre, composés du mercure, composés du plomb (le plomb et le mercure agissent sur le système nerveux mais très lentement), composés du phosphore, composés du zinc. 3) Poisons nerveux - agissent directement sur le système nerveux. Une petite quantité agit très rapidement. Exemples : aconit, belladone, cocaïne, composés du cyanure (poison respiratoire qui empêche les globules rouges de transporter l'oxygène aux organes, l'incapacité arrive très rapidement : paralysie, spasme, arrêt respiratoire, arrêt cardiaque...mais la mort peu mettre plusieurs heures a survenir, surtout si quelqu'un essaye de sauver le malade), héroïne, acide cyanhydrique (l'acide cyanhydrique est un gaz, c'est très dur a manipuler sans être le premier a en subir les conséquences, on lui préférera son sel de potasse ou de soude (cyan. de potassium ou de sodium)), opium, strychnine (paralyse en quelques secondes le cerveau et ses fonctions motrices, mort rapide dans des spasmes atroces). 4) Poisons gazeux - agit en irritant les poumons ou en interférant dans l'oxygénation du sang. Exemples : brome (liquide rouge fonce extrêmement dense mais donc les lourdes vapeurs ne laissent aucun doute sur sa toxicité), monoxide de carbone (incolore inodore la mort silencieuse...les fortes intoxications peuvent donner lieu a des troubles de la personnalité : hyperactivité, apathie, crise obsessionnelle ou bien encore pulsion meurtrière), chlore.
Acide Benzoïque Conservateur
Acide Phénique Antiseptique
Acide Carbonique Eau de Seltz
Acide Chlorhydrique Oxydant
Acide Cyanhydrique Poison
Acide Nitrique Solvant utilisé pour les explosifs
Acide Sulphurique Solvant
Acide Tartrique Utilisé dans les teintures
Bibliographie anglo-saxonne
• Chemische Briefe (Lettres chimiques) par Justus von Liebig (pub 1878).
• Out of the test tube (Par un tube à essai) par Harry Nicholls Holmes (pub 1934).
• Chemistry and its mysteries (La chimie et ses mystères) par C.R. Gibson (pub 1920).
Chimistes célèbres
• Leo Hendrik Baekeland (1863-) Chimiste belge naturalisé américain qui a développé le papier photographique à développement rapide et la bakélite.
• James Bryant Conant (1893-) Chimiste américain, professeur de chimie organique à Harvard 1922-33.
• Irving Langmuir (1881-) Chimiste américain qui inventa les ampoules électriques à atmosphère gazeuse et créa la théorie de l'électro-valence (prix Nobel en 1932).
• Elmer Verner McCollum (1879-) Biochimiste américain.
• Frederick Soddy (1877-) Chimiste britannique professeur de chimie physique à Oxford. Il donna la loi de filiation des radioéléments (1902) et découvrit l'isotopie (prix Nobel en 1921).
• Theodore Svedberg (1884-) Professeur de chimie physique à Uppsala. Prix Nobel en 1926.
• Svante August Arrhenius (1859-1927) Physicien suédois directeur de l'Institut Nobel pour la Physique Chimie. Auteur de la théorie des ions (prix Nobel en 1903).
• Sir William Crookes (1832-1919) Physicien et chimiste anglais qui isola le Thallium (1861) et élucida la nature des rayons cathodiques (1878).
• Wilhelm Ostwald (1853-1932) Chimiste allemand qui obtint le prix Nobel en 1909 pour ses travaux sur les électrolytes.
Traduction du texte composé par Guy Bock