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J'en veux...
Petits petits...

... Car Ubbo-Sathla est la source et la fin. Avant la venue de Zhothaqquah ou de Yok-Zothoth ou de Kthulhut des étoiles, Ubbo-Sathla demeurait dans les marécages écumants de la Terre nouvelle née ; une masse sans tête ni membres, engendrant les têtards gris et informes de l'origine et les hideux prototypes de la vie terrestre... Et toute la Terre est-il dit devra faire retour, à travers le grand orbe du temps, à Ubbo-Sathla.
(Traduction anglaise)


Ce sorcier, qui était puissant entre les magiciens, avait trouvé une pierre nuageuse de la forme d'un globe et quelque peu aplatie aux extrémités, dans laquelle il pouvait contempler bien des visions du passé terrestre, remontant même jusqu'au commencement de la Terre, au moment où Ubbo-Sathla, la source engendrée, gisait, immense, énorme et spumescente, dans les boues qui s'évaporaient... Mais de ce qu'il voyait, Zon Mezzamalech n'a rapporté que peu de choses ; et l'on prétend qu'il a disparu peu après, on ne sait de quelles manières ; et après lui, le cristal nuageux n'a pu être retrouvé.
(Traduction française)


Au nom d'AZATHOTH, UBBO-SATHLA, NUG, YEB, RLIM SHAIKORTH, ATLACH-NACHA, APHOOM ZHAH, SHUB-NIGGURATH, KASSOGTHA, HT'ULLS-HR-EHR, et du Maître plongé dans le sommeil par-delà la mort, CTHULHU, je te conjure et te contrains, TSATHOGGUA ! Par tous les noms qui t'assujetissent et te lient, Ô SADOGUI, Ô ZHOTAQQUAH, Ô CRAPAUD SACRE, Ô VENERABLE RAMPANT, Ô PERE DE LA VRAIE NUIT, Ô SEIGNEUR ET MAITRE SUPREME DU GOLFE NOIR DE N'KAI, Ô DIEU CRAPAUD, Ô SADOQUAE, Ô SADOGOWAH, Ô DORMEUR AFFAME, Ô SEIGNEUR DE K'N-YAN ET DE LOMAR, Ô SEIGNEUR DE YOTH, Ô TERRIBLE ET REPOUSSANT DIEU DES VOORMIS, Ô PREMIER NE DES ENTITES EXTERIEURES, Ô SADIWAH, Ô DEVOREUR DE SONGES, Ô NOIRE ABOMINATION. Moi (donne ton nom, adepte), te somme d'écouter ma litanie ! Toi, Ô TSATHOGGUA affamé, qui possède la voie au sein et au cœur des astres les plus sombres, tu viendras céans sans même attendre, pour te soumettre, et ainsi obéir, à mon autorité toute puissante !
Invocation de Tsathoggua (extrait)


Description

Cet ouvrage mythique, plus vieux que le Necronomicon (et réputé plus complet et plus blasphématoire), est entouré de mystère. Son auteur serait Eibon, grand prêtre de l'antique Hyperborée (ce continent correspond au Groenland actuel). Il aurait écrit cet ouvrage après avoir découvert un globe nuageux dans lequel il pouvait contempler le passé de la Terre, jusqu'aux temps où Ubbo-Sathla gisait dans les marais primitifs. La civilisation hyperboréenne se serait développée vers -200 000 ou -50 000, selon les sources, et le Livre d'Eibon décrit sa religion et sa sorcellerie. Tsathoggua, Abhoth, Aphoom Zhah, Atlach-Nacha, Rlim Shaikorth et Ubbo-Sathla sont quelques-unes des divinités du panthéon hyperboréen. Certaines créatures, comme les Ylidheem, qui servent Aphoom Zhah et sont dirigés par Rlim Shaikorth, sont également évoquées.

Il est parfois fait référence à cet ouvrage et à certains autres (les Parchemins de Pnom par exemple) comme aux Textes des Anciens. Un terme qui rassemble des œuvres d'une antiquité presque inconcevable.

L'ouvrage contient le récit de la "création" de Ghadamon, un Grand Ancien toujours à l'état larvaire, par les Mi-Go. A cet effet, ils auraient utilisé une Graine d' Azathoth. Une personne [...] venue d'Orient (sans doute Nyarlathotep) serait intervenue pour inciter les Fungi de Yuggoth à déposer (ou à laisser échapper) Ghadamon dans les Contrées du Rêve...

A noter qu'il est aussi fait mention du Peuple Serpent, de Cthulhu, de Yog-Sothoth et d' Azathoth.

Herr Doktor Friedrich Wilhelm von Junzt en a dressé une chronologie dans Die Unaussprechlichen Kulten, dont voici une traduction :

Appendice ix
(Düsseldorf, 1839)

1. Ecrit par le magicien Eibon, en hiéroglyphes hyperboréens Tsath-Yo, avant l'Âge Glaciaire.
2. Arrangé sous sa forme connue par l'élève d'Eibon, Cyron de Varaad, qui y ajouta le Vita Ivonis (Vie d'Eibon) et le texte du livre II chapitre X.
3. Apporté à Zobna et, plus tard, à Lomar et Sarnath quand l'Hyperborée fut abandonnée lors de l'avancée des glaciers.
4. La Révision Kishite. Traduit dans la langue de Mnar par des disciples du Prophète Kish, probablement après leur vol vers Sarnath.
5. La Version Punique. Effectuée par l'auteur syro-phénicien, Imilcar Narba, vers 1600 av. J.C. Toutes les copies originales en Tsath-Yo sont probablement perdues à cette époque.
6. Liber Ivonis. Version latine par C. Phillipus Faber (Xe siècle ap. J.C. ?)
7. Livre d'Eibon. Traduit en français médiéval à la fin du XIIIe siècle par M. Gaspard du Nord.
8. Des copies de la traduction de Gaspard du Nord ont circulé en secret à travers toute l'Europe médiévale. Le livre, quelle que soit la version, est réputé n'avoir jamais été imprimé.

Notes : Il semblerait que von Junzt n'ait pas connu l'existence de la version grecque. Précisons également que la première version aurait été écrite environ un siècle avant l'Âge Glaciaire. Cette avancée des glaciers est l'œuvre du Grand Ancien Aphoom Zhah. A propos du texte contenu dans le livre II chapitre X, il s'agit du récit de la fuite d'Eibon vers Cykranosh, le nom hyperboréen de Saturne.


Auteur
Eibon est le fils de Milaab. Orphelin très jeune, il est devenu l'apprenti de Zylac à l'âge de 10 ans. Il resta avec Zylac jusqu'à l'âge adulte, puis il partit parcourir l'Hyperborée. Il aurait été le plus grand sorcier (il se disait nécromancien) hyperboréen tirant, selon lui, son pouvoir de Tsathoggua, habitant sur la grande péninsule du continent, Mhu Thulan, une région inhabitée éloignée de la capitale Commorion. On lui prête également des talents de sculpteur et de poète. Grâce à l'aide du Dieu Crapaud, il aurait créé un portail vers Cykranosh (Saturne) lorsque Morghi, un magicien rival, l'accusa d'hérésie, ce qui était justifié car le culte de Tsathoggua était interdit en Hyperborée.

Sortilèges de cet ouvrage
Appeler/Congédier Azathoth, Appeler/Congédier Rlim Shaikort, Atrophie d'un membre, Contacter Kthulhut (Cthulhu), Contacter une Larve Amorphe de Zhothaqquah, Contacter Zhothaqquah (Tsathoggua), Contacter Yok-Zothoth (Yog-Sothoth), Créer la barrière de Naach-Tith, Créer un Portail, Enchanter un Brasero, Enchanter un Couteau, Invoquer la Brume de Releh, Invulnérabilité, Lévitation, Roue de Brume d'Eibon, Signe de Voor.

Les versions précédentes à l'édition latine contiennent probablement plus de sortilèges (au choix du Gardien). De même, les versions ultérieures en contiennent moins (au choix du Gardien).

D'autre part, à partir de l'édition latine, apparaît dans certains exemplaires un sortilège sans doute ajouté par un moine copiste trop zélé : Fureur vengeresse du Bouc Noir. Il permet d'invoquer une créature extra-dimensionnelle appelée Chasseur de Shub-Niggurath...

Où le trouver ?
• La bibliothèque de la Miskatonic University possède le Livre d'Eibon (fragmentaire et en mauvais état, récupéré après la mort de Wilbur Whateley) et un exemplaire du Liber Ivonis. Suite à l'affaire de Dunwich (en 1928), Armitage, le bibliothécaire, placent ces deux exemplaires sur sa "liste rouge" est en interdit à tout le monde, sauf des personnes dignes de confiance et ayant eût une expérience avec le Mythe, l'accès.
• L'église de Federal Hill, l'ancien lieu de réunion de la Secte de la Sagesse Etoilée, à Providence, cache un exemplaire du Liber Ivonis (découvert en 1935 par Robert Blake).
• La Widener Library d'Havard possède elle aussi un exemplaire du Liber Ivonis.
• Mother Bishop, doyenne de Dunwich, possède le Liber Ivonis. Il s'agit d'un exemplaire se transmettant de générations en générations dans la famille depuis que John Bishop l'acquis au 17ème siècle.
• La Chapelle de la Femme Boursouflée, située dans la maison de Ho Fong, à Shangaï cache un exemplaire du Livre d'Ivon.
• La bibliothèque de la villa des Billington, dans la forêt du même nom près d'Arkham, renferme un exemplaire du Liber Ivonis.
• On peut raisonnablement penser que la Bibliothèque Nationale de Paris possède le Livre d'Ivon et que le British Museum possède le Livre d'Eibon.

Format
• La version hyperboréenne est un ensemble de papyrus. Les versions kishites, atlantes, puniques et grecques sont vraisemblablement rédigées sur le même type de support.
• La version latine est un manuscrit relié (probablement un in-folio) de plus de 500 pages.


Autres avantages...
L'étude de n'importe laquelle des versions du Livre d'Eibon donne droit à des jets d'expérience en Astronomie et en Occultisme.

Les versions...

Version hyperboréenne

Perte de SAN : 1D10/2D10 Gain en Mythe : +17%
Multiplicateur de sorts : x5 Durée de l'étude : 50 semaines

Cette hypothétique version serait écrite, sur des parchemins, en Tstah-Yo, les antiques hiéroglyphes des Hyperboréens. A propos de ces hiéroglyphes, le Cabot Museum de Boston possède une momie et un parchemin couvert de hiéroglyphes similaires. Il relaterait la destruction de Mu par Ghatanothoa, le Seigneur du Volcan.
Langue : Tstah-Yo.



Révision Kishite

Perte de SAN : 1D8/2D8 Gain en Mythe : +15%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 45 semaines

Il s'agirait de la première traduction du Livre d'Eibon. Elle est l'œuvre de disciples du Prophète Kish, d'où son nom.

Notes : Caractéristiques par Fab
Langue : Langue de Mnar.



Version atlante

Perte de SAN : 1D6/2D6 Gain en Mythe : +14%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 40 semaines

Le peuple de l’Atlantide, ainsi que d’autres peuples préhistoriques, auraient traduit l’original hyperboréen. Peut-être des versions ont-elles subsisté. On pense que la version atlante aurait pu être écrite par Klarkash-Ton, très lointain descendant direct d'Eibon (100 789 générations d'écart). A propos de Klarkash-Ton, certains prétendent qu'il était la septième réincarnation d'Eibon.
Langue : Probablement le Senzar, le langage des Atlantes.



Versions grecques

Perte de SAN : 1D6/2D6 Gain en Mythe : +14%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 40 semaines

Les premières versions du Livre d’Eibon sont grecques et puniques. Hormis la certitude de leur existence, on ne sait rien de ces versions. La version punique est l'œuvre d'Imilcar Narba, écrite en 1600 avant notre ère.
Langue : Grec antique.



Liber Ivonis

Perte de SAN : 1D4/2D4 Gain en Mythe : +13%
Multiplicateur de sorts : x2 Durée de l'étude : 36 semaines

Le Liber Ivonis a été transcrit par Caius Phillippus Faber vers 800 ou 900 après JC. La traduction a, sans doute, été effectuée à partir d’une version grecque. On connaît six exemplaires de cet ouvrage, le plus ancien datant du milieu du XIe siècle. Il s’agit d’un manuscrit relié de plus de 500 pages.
Langue : Latin.



Livre d'Ivon

Perte de SAN : 1D4/2D4 Gain en Mythe : +12%
Multiplicateur de sorts : x2 Durée de l'étude : 36 semaines

Le Livre d’Ivon serait une traduction de la version grecque, ou hyperborénne selon les sources, en français médiéval* du XIIIe siècle effectuée par Gaspard du Nord, apprenti alchimiste et sorcier, élève du grand sorcier Nathaire. C'est ce dernier qui aurait trouvé la version grecque et qui en aurait fait don à son élève. On en connaît 13 exemplaires.

(*) Le même que pratiquaient les Normands qui ont conquis l'Anglererre au XIe siècle.
Langue : Français médiéval.



Book of Eibon

Perte de SAN : 1D4/2D4 Gain en Mythe : +11%
Multiplicateur de sorts : x2 Durée de l'étude : 32 semaines

Le Livre d’Eibon date du XVe siècle et son traducteur est inconnu. On pense qu’il existe 18 copies de ce manuscrit, presque identiques, jusque dans les lacunes et erreurs diverses.
Langue : Anglais ancien.



Edition d'Adkins et de Jones

Perte de SAN : 1D4/2D4 Gain en Mythe : +13%
Multiplicateur de sorts : x2 Durée de l'étude : 36 semaines

Il s'agit de la seule version imprimée connue. C'est une reproduction du Liber Ivonis de Caius Phillippus Faber. Elle a été publé en 1937 par Adkins et Jones.

Notes : Caractéristiques par Fab
Langue : Latin.



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