Une ville touristique de la Côte Est est alimentée en eau par un grand réservoir installé au sommet d'une colline. Une nuit, le corps d'un vieil homme riche, M. Marchmount, est trouvé à proximité, la gorge atrocement broyée. La boue humide autour du réservoir ne porte aucune empreinte de pas. Le Dr Tointon, le médecin local, inspecte le réservoir et le trouve quasiment plein à ras bord. Il trouve également des traces de boue sur le garde-fou. Malgré cela, le policier chargé de l'enquête, l'inspecteur Slago, soupçonne Dufirst, le gardien du réservoir. Celui-ci est trouvé en possession de la montre de Marchmont, mais il prétend l'avoir prise alors que l'homme était déjà mort. La police ne commence à le croire que lorsqu'un second corps est découvert...
Un riche vieillard est mort dans un coin où les riches vieillards n'ont rien à faire.
1. Solution originelle* : Le réservoir héberge un énorme serpent constricteur qui a étranglé Marchmount, puis est retourné se réfugier dans l'obscurité du réservoir. Celui-ci n'a pas été nettoyé de façon régulière et dans l'eau, une étrange réaction chimique a affecté le reptile. Les traces de boue sont laissées par le serpent lorsqu'il entre et sort du réservoir. 2. Solution "Mythique" : Marchmount était un cultiste qui utilisait le réservoir comme lieu de rendez-vous nocturne lors de ses expériences avec des Byakhee. Cette fois-ci son sortilège a échoué et une de ces horreurs volantes l'a étranglé avant de laisser tomber son corps. La boue est une sorte de limon surnaturel excrétée par le Byakhee. Marchmount a laissé tomber son sifflet magique sur les lieux, et l'enfant qui l'a trouvé est la seconde victime... 3. Solution "non-Mythique" : Le réservoir contient les restes de Sidney Belton, un homme disparu depuis quatre ans. Le spectre de Belton hante le réservoir en attendant les trois hommes qui l'ont assassiné et qui ont caché son cadavre. Marchmount était l'un d'eux, de même que la seconde victime. Le spectre ne partira pas car il espère se venger également du troisième homme. Les marques sur le cou des hommes assassinés sont l'œuvre de la poigne mortelle du spectre.
(*) Source : La Terreur du Réservoir, William Hope Hodgsons (1907)