TocCyclopédie ■ Époques
Au début du siècle, il ne faisait pas bon se faire enfermer. En effet, les médecins pouvaient tester un peu toute sorte de traitement. Mais à la base de la relation entre le médecin et son patient, il y a une discussion durant laquelle l'un parle de ses problèmes (s'il le peut) et l'autre lui explique le traitement. Par la suite, par pénurie de médecin, le traitement sera administré par les intendants.

Si rien ne fonctionne, il reste :

Psychothérapie...

Hypnose [âge d'or dans les 1890s]
Psychanalyse [analyse des rêves & association d'idées remplacent l'hypnose dans les 1920's]
Sommeil [en 1920-1930, sommeil provoqué par des narcotiques pouvant entraîner la dépendance]
Repos [éloignement des proches]
Coma à l'insuline [dans les 1930s, injection d'insuline jusqu'à provoquer le coma]
Convulsions au métrazol [dans les 1930s, crises d'épilepsie]
Electrochocs [rendre inconscient par le parcours d'un courant à travers le crâne]

Trancher dans le vif...

Dioxyde de Carbone
Au départ par injections de cyanure de sodium, le traitement va constituer par la suite en inspirations (150 par jour) d'un mélange à base de 30% de dioxyde de carbone. L'administration doit être précise sinon elle entraînera la mort.

Drogue : bromure
Bromures de potassium, d'ammoniaque et de sodium sont administrés dans un mélange de chlorure par rapport au bromure de 4 pour 1. Ce traitement doit être continu et laisse le patient "dans le gaz".

Drogue : cocaïne
Expérimentée par Freud lui-même, cette technique redonne de l'énergie au patient. Mais bien-sûr, la dépendance en est le problème principal.

Drogue : mescaline
Sans tomber dans des doses provoquant la nausée, cette drogue, tirée du cactus, le Mescal, provoque des hallucinations psychotiques.

Electrothérapie
C'est William Erb, un neurologiste allemand, qui préconise cette technique à base d'électrodes et d'un faible courant.

Endocrinectomie
La folie peut souvent provenir d'un dérèglement hormonal dû aux sécrétions déréglées de la glande thyroïde et d'adrénaline. Dans ce cas, on pouvait procéder à une thyroïdectomie, ovarectomie et castration masculine. Plus que leurs conséquences, ces opérations pouvaient s'avérer très dangereuses.

Fièvre provoquée
Par injection de sang contaminé par des maladies telles que la malaria, le patient, le plus souvent partiellement atteint de paralysie, était rendu fiévreux. Ce remède intensif qui reçut le Prix Nobel de médecine en 1927, provoqua tout de même quelques morts "accidentelles".

Chirurgie de l'infection
Pour certains praticiens, la cause des désordres mentaux étaient la production de bactéries par des foyers d'infection. Ces "opérations sur hypothèses" laissaient les patients dans un états lamentables.

Hydrothérapie
La neurasthénie était ainsi traitée par douches, bains,...

Traitement hypothermique
Rester dans un "cocoon" refroidit pendant de longues durées avait tendance à mettre les patients dans des situations de stress visible.

Neurochirurgie
Cette bonne vieille trépanation (enlèvement de peau puis pratique d'un orifice au sommet du crâne pour laisser le surplus de matière s'évacuer !) avait tendance à ne pas guérir les fous mais à les rendre "légumineux".
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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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