Allan Quatermain et sa compagne depuis le premier opus de ses aventures, Jessie Huston, se préparent à partir en Amérique pour se marier quand, "tout à coup", un vieil ami se pointe à l'improviste... et surtout à l'agonie, parlant d'une Cité...
Allan Quattermain (alias Richard Chamberlain, plus connu en France pour son rôle titre dans la série TV, Les Oiseaux se cachent pour mourir), nous revient, deux ans après avoir parcouru les Mines du Roi Salomon.
On ne présente alors plus cet aventurier au sourire blanchi à l'ail fraîchement coupée, au vêtements fort résistant, au poitrail large et réconfortant et à la vane un tantinet facile.
Sa compagne reste la charmante Sharon Stone, alors moins connue qu'à notre époque, qui se démène, elle, dans un rôle de quasi constant hurlements, preuve en est qu'elle ne s'est pas habituée à la vie d'aventurière depuis le premier épisode.
Le film débute par un flou à la David Hamilton qui laisse présager, non sans raison, du kitsch du reste de la prestation quattermainesque entre-coupé de scènes de poursuite dans la jungle, suivant un aventurier courant comme un dératé, poursuivi par de tribaux adversaires dont les cagoules blanches ont quelque chose de dérangeant et de peu "tribal africain"... m'enfin, ce genre de film, on aime ou on n'aime pas.
Les rôles sont poussés et les acteurs n'y vont pas de main morte. Ca ira du shaman dévoué à la soif de l'or, au guerrier monumental en tenue "tribale" (James Earl Jones, aux apparitions fréquentes dans les Star Wars notemment, où il interprète la voix de Dââârk Vador) muni d'une hache dont le poids variera constament selon l'importance du personnage dans la scène, en passant par le vilain, très vilain qui n'est crédible que par sa sale tête de vilain (judicieux choix que de prendre Henry Silva dont on se souviendra du rôle dans le Marginal aux côtés de Bébel [Meccaci]) et l'oppulente donzelle qui lui sert de complice (celle-ci ne sortira pas une phrase du film...).
Les décors sont souvent beaux, pas toujours. Mais le kitsch de ce genre de film est toujours là pour nous rappeler que c'est du dérivé de Pulp, avec un héros invincible, ses faire-valoir et un méchant qui se délecte de vous dévoiler son plan !!!
Les effets spéciaux ne peuvent être rachetés par la date de sortie du film : la descente en pirogue est une honte de crédibilité :)
Enfin vous l'aurez compris, on est très loin de son illustre prédécesseur, Indiana Jones, dont la finesse ressort clairement à la vue de ce film où le héros en fait trop, et les personnages sont caricaturés à l'extême. L'humour ne prend pas... ce qui aurait pu lui sauver la mise.
Avant de vous quitter, il est à noter que ce film provient d'une nouvelle King Solomon's Mines de l'auteur anglais H. Rider Haggard.
Donc vala, c'est kitsch, c'est pas crédible, c'est divertissant... c'est Allan Quattermain !
Allan Quatermain & les Mines du Roi Salomon
Bon ben là je ne vais pas vous faire l'affront de faire une fiche dessus. Car autant le second est kitsch et divertissant... parfois, autant celui-ci est nul et crétin.Dans le catalogue :
- un héros stupide aux remarques débiles et pas drôles, un tantinet raciste avec les "sauvages".
- des nazis qui sont les moins crédibles de toute l'histoire du cinéma !
- un méchant arabes (Gimli dans le Seigneur des Anneaux) qui ne ferait pas peur à ma petite nièce.
- des hordes de sauvages canibales qui fuieraient devant une demi-douzaine de CRS.
Naze, mauvais, pas drôle, à ne pas voir, louer ou autre !