TocCyclopédie ■ Époques

En 1998, les USA deviennent une dictature soumise à un ordre moral très rigoureux. Les marginaux sont envoyés à Los Angeles, qui est devenue une île après un tremblement de terre. En 2018, le gouvernement force Snake Plissken à aller y chercher une boîte noire vitale pour la sécurité du pays...



Pour fêter les quinze ans de New York 1997 (1981), Paramount décida de faire vivre de nouvelles aventures à Snake Plissken. On rassembla donc l'équipe originale: John Carpenter à la réalisation, Debra Hill à la production et Kurt Russell dans le rôle de Snake. On leur fournit un budget très confortable. De nombreuses guest stars sont de la fête: Pam Grier (Jackie Brown (1997)...), Steve Buscemi (Fargo (1996)...), Bruce Campbell (les Evil dead...), Stacy Keach (Body bags (1993)...), Peter Fonda (Easy rider (1969)...)...
Ce film permet à Carpenter de dresser avec humour un portrait critique de l'amérique des années 90. Du côté du gouvernement, on trouve la bigoterie, le puritanisme et le "politiquement correct", tandis qu'à L.A., on a tous les aspects excessifs des USA. Parmi ces excès, le réalisateur souligne la place excessive donnée aux sports (le "match" de basket), aux célébrités (le personnage du guide-imprésario, tous les inconnus qui reconnaissent Snake parce qu'ils l'ont vu à la télé...) et aux armes à feu (les enfants qui abattent sans raison les nouveaux arrivants...). Néanmoins, la grande force de ce film est de ne pas se prendre trop au sérieux. On rigole beaucoup en suivant les mésaventures de Plissken au milieu des paumés du vingt et unième siècle. On a ainsi des scènes très drôles où Snake se révèle être un as du basket et un surfeur hors pair (Californie oblige...). Et puis, il faut dire qu'on est bien content de retrouver Kurt Russell, vraiment génial dans ce rôle. Sa seule présence rend le film particulièrement jouissif. Les seconds rôles sont tous excellents. Il est clair que toute le monde s'est bien amusé à faire ce film. Par contre, la structure du scénario laisse un peu à désirer: on a l'impression d'avoir affaire à un film à sketchs assez inégal. Certains passages paraissent un peu creux (la clinique de chirurgie esthétique...). D'autres ne sont pas très bien réalisés (la fuite de Disneyland en hélicoptère...). Et le film s'essouffle un peu à la fin. Mais dans l'ensemble, on passe un bon moment avec Los Angeles 2013. Certes, on ne retrouve pas la rigueur des meilleurs films de Carpenter, mais on s'amuse quand même beaucoup. Et retrouver Snake Plissken est un plaisir qu'on aurait tort de bouder.
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I'll be back
■ Azathoth 07/01/2005
Voir ma critique de New York 1997.
"Appelez moi Snake..." : le retour !
■ Fab 27/09/2003
Ce film est plus un remake qu'une suite de "New-York 1997". Depuis "Jack Burton", Carpenter se lâche un peu plus niveau humour, et dans l'ensemble ça marche pas mal. Les décors de L.A. sont, comme dans "New-York 1997" impeccables, néamoins quelques séquences en images de synthèse (l'hélico par exemple) ont (déjà) pris un sacré coup de vieux. Par contre, niveau action, on est plus gâté que dans le premier opus et certaines scènes font directement référence aux westerns si chers à Carpenter (le duel truqué par ex.)
Les seconds rôles sont tous excellents et tous plus barges les uns que les autres (dommage que l'on ne voit pas plus Bruce Campbell ! Mention spéciale pour Stacy Keach (je suis un fan absolu de "Mike Hammer" ! :) )). Kurt Russel est lui aussi excellent

La fin est mémorable.
En bref, on passe un excellent moment devant ce film "politiquement incorrect" ! :)
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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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