TocCyclopédie ■ Époques

Une jeune fille reçoit en cadeau un crucifix acheté au Brésil par sa mère. Son corps commence à subir mystérieusement les stigmates de la Passion du Christ. Le père jésuite Kierman est chargé par le Vatican de mener l'enquête...



Stigmata est réalisé par Rupert Wainwright, qui a surtout travaillé pour la publicité et les vidéos musicales auparavant. Ce film s'inscrit dans la vague satano-millénariste qui a accompagné l'arrivée de l'an 2000 (La fin des temps (1999) de Peter Hyams, L'élue (2000) de Chuck Russell...). La casting est plutôt prestigieux : Patricia Arquette (True romance (1993), Lost highway (1997)...), Gabriel Byrne (Usual suspects (1995)...), Jonathan Price en évêque (Brazil (1985)...)...

La première approche de Stigmata est assez difficile. Le début fait violemment craindre un n-ième remake de L'exorciste (1973) de William Friedkin. D'abord un prêtre fait de l'anthropologie au Brésil, puis on suit une jeune coiffeuse un peu écervelée qui manifeste d'évidents signes de possession. Les scènes dans lesquelles elle reçoit les stigmates font très clip des années 90 : flash, montage serré, visions subliminales, ralentis, accélérés, suintements, images stroboscopiques... Tout cela paraît lourd, bruyant et pas très terrifiant. On a le droit à des manifestations démoniaques qui sentent le déjà-vu : lit baladeur, lévitation, maquillage verdâtre, langage ordurier et blasphémateur... On peut aussi noter que le récit suit un rythme très inégal, notamment au centre du film qui se révèle bien répétitif.

Néanmoins, on remarque que les interprétations de Patricia Arquette et de Gabriel Byrne sont tout à fait convaincantes. Le scénario prend le temps de rendre leurs personnages attachants et sympathiques. L'argument de l'histoire est étonnant : on est très loin de l'habituel récit de possession. On plonge dans les conflits d'intérêts entre différents ordres de chercheurs catholiques qui servent un Vatican miné par la paranoïa et le goût du secret. On suit alors avec intérêt les développements de ces conspirations.

Même si la mise en scène reste laide et fatigante tout au long du film, Stigmata finit mieux qu'il ne commence, et les originalités de son récit ainsi que les qualité de ses acteurs lui permettent de s'élever un peu au-dessus du lot commun.
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Le cinquième évangile...
■ Docteur Clarendon 02/08/2003
Un film terrifiant pour des gens qui ont une foi religieuse catholique. Inintéressant pour les autres. Faisant partie de la première catégorie je suis resorti du cinéma avec une terrible impression de doute, preuve que l'auteur avait finalement parfaitement réussi son film... La note est correcte, l'histoire est originale même si celle du fameux Padre Pio est malheureusement bien mal utilisée. Quelques idées cependant à utiliser dans un scénar notamment pour un pnj centré sur le personnage principal du film, la jeune coiffeuse. Ou même en infligeant à un pj les fameuses stigmates du Christ !!!
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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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