Rook, un redoutable serial killer, est conduit à sa prison à bord du navire l'Hyperion. Mais il réussit à s'évader. Il arrive en barque à une petite île sur laquelle est bâti un phare. Il élimine ses habitants Puis il l'éteint, et provoque le naufrage de l'Hyperion.
Ce film est la première réalisation de Simon Hunter. Il a eu beaucoup de difficultés à monter son projet, les films d'horreur pour le cinéma ayant presque disparus au pays de Christopher Lee. Il a du se contenter d'un budget très réduit. Le film est interprété par des acteurs peu connus.
Mais le film contient d'étonnants tours de force, prouvant une très bonne maîtrise du suspens, ce qui est inattendu dans une première réalisation (les toilettes, le final...). La fin du film est extrêmement réussie, et on n'a plus du tout l'impression d'avoir affaire à un film au budget restreint. Avec un script mieux fait et des moyens financiers normaux, il parait évident que Hunter pourra faire de grandes choses! En plus le personnage du tueur est réussi et, ce qui ne gâche rien, assez sadique. Les amateurs apprécieront la cruauté de Rook, ainsi que certaines scènes assez gores et malsaines (un personnage caché dans la barque du tueur est aspergé par le sang dégoulinant de la tête coupée d'un de ses amis!).
Le phare de l'angoisse n'est donc pas le chef-d'oeuvre de l'année, mais il reste un produit sympathique et tout à fait consommable pour les amateurs de série B d'épouvante.