TocCyclopédie ■ Époques

Un inventeur achète à Chinatown un moogwai pour son fils. Cet animal étrange ne doit pas être mouillé ou être nourri après minuit. Pourtant, ces règles ne seront pas respectées : cela déclenchera une invasion de petits lutins démoniaques...



Joe Dante commence sa carrière de réalisateur de cinéma fantastique avec Piranhas (1978), tentative mercantile de profiter de Les dents de la mer (1975) de Spielberg. Puis, il réalise Hurlements (1980), un film de loup-garous dans lequel il mélange déjà horreur et monstres au look de dessin animé. Il enfonce encore le clou dans son sketch du long métrage La quatrième dimension (1983), où la réalité est envahie par des créatures échappées de cartoons. Steven Spielberg lui donne alors des moyens conséquents pour réaliser ce Gremlins. Si le film n'est pas interprété par des vedettes, quelques sympathiques guest stars y apparaissent, comme Chuck Jones (le réalisateur des dessins animés classiques de la Warner Bros des années 50), Jerry Goldsmith (le compositeur de la musique du film) ou Steven Spielberg. Le film eut beaucoup de succès, et Joe Dante réalisa une suite, Gremlins 2, en 1990.
Comme souvent chez Joe Dante, le film fonctionne avec de nombreuses références. Gremlins se déroulant à Noël, le début mélange des éléments de La vie est belle (1946) de Capra et un conte de Dickens. Cela grouille littéralement de clins d'oeil à la science-fiction américaine des années 50 : les métamorphoses des gremlins font penser à L'invasion des profanateurs de sépulture (1956) (les cocons) et à La guerre des mondes (la fumée et les éclairages), on croise le robot de La planète interdite (1956), le message final du vieux chinois fait penser à l'avertissement que Klaatu délivre aux humains dans Le jour où la terre s'arrêta (1951)... Cette nostalgie de cet âge d'or de la science-fiction apparaîtra dans d'autres réalisations de Dante, comme Explorers (1985), Le voyage intérieur (1987) ou Panique sur Florida Beach (1993).

Le récit se veut aussi une satire de la société américaine. Les gremlins viennent ainsi punir brutalement les âpres au gain, les avares, les racistes et les esprits bornés, pour le plus grand plaisir du spectateur. Dante choisit clairement le camp des gens simples et des rêveurs farfelus. Les meilleurs moments sont ceux où interviennent des dizaines de gremlins hystériques, paillards et ricanants. La scène du pub est à ce titre un moment d'anthologie. De même, le réalisateur se permet des scènes d'une rare violence en les passant à travers le filtre de l'humour cartoonesque (la cuisine...). Il est pourtant dommage qu'il n'y ait pas plus de scènes de ce genre dans Gremlins. On regrette aussi que le film mette un peu trop de temps à démarrer, et que les acteurs manquent de charisme.

Néanmoins, grâce à la réalisation efficace, on passe un assez bon moment en regardant Gremlins. Peut-être aurait-il été plus divertissant s'il y avait eu un peu moins de moogwais et un peu plus de gremlins ricanants...
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Aïe hi, aïe ho, on rentre du boulot...
■ Vonv 02/02/2004
Tout le monde doit avoir vu Gremlins ! Car tout le monde peut y trouver son compte :
- c'est mimi pour les petits ces petites pluches rigolottes.
- c'est crade et ignoble quand il faut pour les gorets cachés parmi la catégorie précédente,
- ça déconne un max et avec les voix niaises qui leurs ont filées, on se poile !!!
- ça donne pas envie d'avoir un animal de compagnie.
- ça donne envie de revoir Rambo :)

Alors on met tous sa main sur sa gorge et on appuie pour faire la chanson de Gizmo.... :)
Ouaip
■ Docteur Clarendon 16/08/2003
Je rangerais presque ce film dans la catégorie des films comiques... mais bon effectivement cela se regarde mais à part cela pas grand chose à dire. Un cinq sur 10 pour un film dont vous aurez vite oublié le principal et qui ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Unitilisable pour un scénar de l'appel car bien trop burlesque... Cela me fait penser à une nouvelle de je ne sais plus quel auteur ou il est question des "derkvalusien de la planète Gronich"... un peu le même genre de délire. De plus à mal vieilli...
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Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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