Cet essai de William Schnabel, universitaire fondu de Lovecraft et directeur du Gerf (Groupe d'Etudes et de Recherches sur le Fantastique), nous propose une nouvelle lecture de Lovecraft où le racisme et la haine dévoilent les visages cachés de l'épouvante. Dans ses récits, Lovecraft sublime ses peurs sur l'immigration et dresse un réquisitoire contre la politique du melting-pot qui s'avère une apologie voilée du racisme. La mise en parallèle de sa biographie et de son œuvre de fiction dévoile des préjugés raciaux assimilés dès l'enfance, en Nouvelle-Angleterre.
Résumé de la note de l'éditeur
Le site de l'éditeur : La Clef d'Argent
La Critique de Nébal
Où l'on poursuit la découverte des essais sur Lovecraft publiés par La Clef d'Argent : après avoir envisagé l'athéisme du pôpa de Cthulhu et compagnie avec Lovecraft : le dernier puritain de Cédric Monget, penchons-nous aujourd'hui – avec un ouvrage antérieur, il peut être utile de le préciser – sur une autre composante fondamentale de la philosophie lovecraftienne, et non des moindres, puisqu'il s'agit du racisme. William Schnabel, universitaire grenoblois, souhaite en effet, au travers de ce texte, disséquer le racisme lovecraftien sous toutes ses coutures, en l'envisageant dans sa biographie, dans sa correspondance et ses textes théoriques, et enfin dans sa fiction. Car c'est bien dans tous ces aspects que le racisme de Lovecraft peut être appréhendé, quoi que l'on ait pu en dire (s'il crève les yeux dans sa correspondance, il imprègne aussi à n'en pas douter ses nouvelles – et ce même si un lecteur naïf et innocent comme peut l'être tout adolescent découvrant Lovecraft avec fascination ne s'en rend pas forcément compte à première vue…)
C'est iciN.B.: Première édition, premier tirage, avril 2003, 600 exemplaires