Et si vous nous disiez tout, Mr Byrne ?
Ou comment saisir l'esprit de l'agence du cauchemar, épisode 1...
L'aide complète
De la Musique ?
Il est bien évidement que la musique doit faire partie intégrante de la maîtrise de Nigthmare Agency. Le gardien ne doit pas hésiter à utiliser des albums de jazz en toile de fond, tout en proposant un bon whisky bien évidement !Pour les moments critiques, l'utilisation de musiques d'ambiance appropriées sont laissées à l'initiative du Gardien.
De l'art de mettre en scène les intermèdes
Des extraits de " I had a dream" sont distillés tout au long de l'ouvrage constituant le premier épisode de Nigthmare Agency. Au-delà de leur aspect distrayant lors de la lecture par le Gardien, ces morceaux sont particulièrement importants et doivent être utilisés de matière intelligente par le Gardien La meilleure solution est d'en mettre certains en scène pour immerger le plus possible vos joueurs dans l'ambiance qui doit être celle de Nigthmare. Ne pas les utiliser seraient passer à coté d'un des éléments qui feront la réussite de votre campagne...Reste à vous souhaiter bonne chance et à profiter de toutes les informations que peut vous fournir Toc pour réussir au mieux cette aventure !
A suivre...
Premiers pas dans l'Horreur
Commençons par les premiers conseils qui pourraient être utiles à toute personne désireuse de commencer l'aventure Nightmare Agency.Le tout premier serait d'aborder la campagne avec une certaine expérience du Jeu de Rôle en général, et de AdC en particulier. Surtout pour le Gardien !... En effet, bon nombre de scénarii demandent, de la part du Gardien, une préparation complémentaire. Car malgré leur apparente simplicité, un Gardien expérimenté saura en tirer partie pour faire naître des moments de rôle-playing mémorables. Les pistes sont là, il suffit de les repérer et de les exploiter, si les joueurs sont chauds... Citons en particulier, la première rencontre des différents membres de l'agence, ou la première confrontation avec le magnifique Lt Parkinson...
D'autres auteurs sont cités en référence dans l'introduction à la campagne. Chandler, Himes, Kaminsky ou Max Allan Collins sont également des rencontres littéraires de première bourre ! Le scénario intitulé "La Carnaval des Battants" est directement inspiré d'un des volets de "Faisans & Malfaisants" de M.A. Collins... On ne saurait trop conseiller de jeter un oeil sur "L'Aliéniste" de Caleb Carr dont le contexte est le New-York de la fin du XIX° ! La liste n'est ni exhaustive, ni obligatoire, mais ce peut être une bonne base.
Du côté de la BD, on peut mettre le nez dans la série des "Spaghetti Brothers" des excellents Mandrafina & Trillo, "Torpedo" de Bernett & Abuli, "Black Sad" (même si les perso ont des têtes d'animaux, et qu'on n'est pas vraiment dans les années 20) de Diaz Canales & Guarnido, la série "De Silence et de Sang" de Corteggiani & Males, le délirant "Hard Boiled" de Miller, Barrow & Legris, et bien d'autres.
Pour les cinéphiles, nous citions dans l'avant propos "La Dame du Lac" de Robert Montgomery, d'après Chandler, "Le Faucon Maltais" de John Houston, d'après Hammet, ou encore "Chinatown" de Polansky.
Nous rajouterons sans retenue "The Roaring Twenties" de Raoul Walsh (1939), un must avec James Cagney & Humphrey Bogart ! Ainsi que "The Public Ennemy" de William Wellman (1931), avec James Cagney & Jean Harlow ; "Little Caesar" de Mervin Leroy (1930) avec Edward G. Robinson & Douglas Fairbanks Jr. ; "Double Indemnity" ("Assurance sur la mort") de Billy Wilder (1944), avec Edward G. Robinson & Barabara Stanwyck ; l'inévitable "Laura" d'Otto Preminger (1944) ; l'évident "Gilda" de Charles Vidor (1946) - ah, la canne épée !... - ; "Le Grand Sommeil" d'Howard Hawks (1946), avec le couple mythique Bogart-Bacall ; et des dizaines d'autres perles du septième art... Une bizarrerie sympathique vient également à l'esprit, un téléfilm produit par HBO : "Cast a Deadly Spell" ("Lovecraft détective privé") de Martin Campbell (1991) avec Fred Ward & Julianne Moore (juste pour rire...).
Il y a foultitude de références concernant plus spécifiquement la culture amérindienne très présente dans Nightmare Agency. C'est une facette qui concerne surtout De St Yves, mais il me paraît important qu'elle ne soit pas occultée par le Gardien, ni par le joueur incarnant Patrick.
C'est peut-être le gros défaut des aventures de Nightmare Agency : présupposer que tous les Gardiens et joueurs potentiels aient lu et vu les mêmes trucs que l'équipe créatrice...
Pour finir, nous n'insisterons pas sur une connaissance de l'oeuvre de Lovecraft qui nous paraît la moindre des choses à partir du moment où l'on s'engage dans la maîtrise d'un scénar d'AdC...