- Chacal 76, ici PC - over !
- 76, j'écoute.
- Lâche ton thermos et grimpe sur ta BM - un taré flashé à 183, j'ai le Mesta qui fume !
- Ca rouuuuule ma poule !
Enfin un peu d'action ! Hop, kicker la moto (c'est tellement plus classe !), actionner le gyro, et c'est parti ! Y a plus qu'à attendre le gibier.
- Ok PC, description ?
- Euh. R16 beige, immatriculée 1578 SD 06.
- Tu t'fous de moi ? Ca pousse pas à 90 ces vieilleries !
- Eh ! Vérifie par toi-même !
Ok. Un coup d'oil rapide dans le rétro. Ah ! Une forme un peu trop rapide. Meeeeerde, c'est bien une R16 ! Bon, au boulot ! Y'a plus qu'à l'intercepter. Bon Dieu ! Rapide l'enfoiré ! Mais. Qu'est-ce qu'il fout - ah le con, il se taille !
- PC, ici 76, la R16 prend la sortie de service - kilomètre, euh. 524.
- Ok, bien compris ! Le laisse pas se barrer par les champs de patates !
Pffff. Sont marrants ! Tiens, il vient de se viander dans les sillons ! Gotcha l'ami ! Surtout rester calme. Sortir le pétard, s'approcher pas trop vite - putain s'il est armé ch'suis cuit. 10m, 5m, 1m.
- Vous là d'dans ! Sortez les mains en l'air, j'me répéterai pas deux fois !
Juste un gémissement. Il doit être amoché ce pourri ! Bon sang, mais qu'est-ce que ça pue l'ammoniaque ! Bon, coller le flingue contre la fenêtre et le forcer à se pointer !
- Coupez le mot.
On a beau être en juillet, le conducteur porte un imper' dans la pure tradition gestapo/kgb, avec l'inoubliable chapeau mou, les Ray Ban en plus. Les mains, le visage, sans doute le reste de son corps sont recouverts de bandages - mais entre les bandes, un liquide brunâtre et purulent , comme si sa peau coulait.
Organisation de la gendarmerie
Bien que disposant d'un matériel plus complet (vous imaginez un condé dans un char léger, vous ?) et sophistiqué (notamment en termes de communications), les pandores ont en revanche un lourd désavantage. l'uniforme, obligatoire pour la quasi-totalité du personnel ! N'imaginez même pas intervenir pas intervenir en civil - sauf conditions exceptionnelles - sous peine de très lourdes sanctions.De plus, la hiérarchie est beaucoup plus sévère - esprit militaire oblige : les individualistes n'ont pas leur place dans la " famille " - on est loin de l'ambiance relâchée des commissariats !
La représentation du Sceptre est ici assurée par au moins un des rares généraux de corps d'armée de la gendarmerie plutôt que par le directeur même de la gendarmerie : c'est déjà un sacré morceau que de tenir celui de la police ! Le Sceptre se contente de bidouiller le tableau d'avancement des meilleurs officiers lors d'un départ à la retraite de l'un des généraux afin de placer ses " candidats ".
Prendre en main la gendarmerie, pour le Sceptre, est relativement difficile, celle-ci est déjà divisée entre la gendarmerie départementale, mobile et la garde républicaine. Mais en plus, contrairement à la police, où les brigades sont largement indépendantes de la direction, il faut maîtriser les officiers hauts placés en plus des hommes de base : seul un supérieur hiérarchique suffisamment bien placé peut enclencher une action.
La Gendarmerie Nationale
Héritière de la Maréchaussée royale, la Gendarmerie est définitivement crée en 1791, tandis que ses statuts seront quasi inchangés depuis 1798.Tout comme la Police Nationale, la Gendarmerie est chargée de défendre la sécurité intérieure du pays, en principe dans les campagnes et les petites communes. Néanmoins, rien n'interdit à la Gendarmerie d'empiéter sur le " domaine " urbain de la Police si nécessaire.
Gendarmerie départementale
La gendarmerie départementale constitue le point de contact entre la gendarmerie et la population. Répartie en brigades sur l'ensemble du territoire français, dans les quartiers, les villes et les villages la gendarmerie départementale est une force de proximité en charge de la sécurité publique.Présente sur le terrain 24 h sur 24, la gendarmerie départementale est en charge de toutes les missions traditionnelles de la gendarmerie : police judiciaire, police administrative et police militaire. Les brigades de gendarmerie reçoivent les plaintes, exécutent les délégations des magistrats, procèdent aux interventions urgentes, constatent les accidents et les cambriolages, procèdent aux enquêtes judiciaires, etc.
La gendarmerie départementale dispose d'unités spécialisées :
- Les Pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) :
rattachés aux compagnies ils surveillent les zones particulièrement touchées par la délinquance. Les patrouilles du PSIG complètent le travail des brigades de jour et de nuit. En cas de besoin ils leur apportent un soutien rapide pour faire face aux événements graves. - Les Equipes, Brigades et Sections de Recherche (ER, BR, BRD, SR) :
ces unités se consacrent exclusivement aux missions de police judiciaire. Elles assistent les brigades lors d'enquêtes judiciaires importantes et sont saisies d'enquêtes nécessitant de longues investigations. Travaillant en tenue militaire, ou en civil sur ordre et pour des missions précises, elles disposent de moyens spécifiques (matériels et véhicules d'identification criminelle, véhicules banalisés et de surveillance, matériel radio et informatique, etc.). - Les Brigades de prévention de la délinquance juvénile (BDPJ) :
ces unités travaillent dans les quartiers sensibles. Elles agissent principalement au profit des mineurs en difficulté. Elles prêtent également leur concours aux brigades de gendarmerie dans le traitement d'affaires sensibles et de mours impliquant des mineurs. - L'Institut de Recherche Criminelle (IRCGN).
- Les unités spécialisées dans la police de la route :
implantées au niveau des groupements et des compagnies, ces unités sont chargées tout particulièrement de la surveillance du réseau routier. Leur action est avant tout préventive, mais elle englobe également la recherche, la constatation et la répression des infractions graves génératrices d'accidents. Pour ce faire, elles sont dotées de véhicules rapides, des motos, ainsi que de matériels spécifiques. - Les unités de montagne :
les pelotons de montagne et de haute montagne effectuent des missions de surveillance et de secours dans les principaux massifs de l'hexagone.
Les sections aériennes sont équipées d'hélicoptères disponibles afin d'apporter de manière ponctuelle un soutien à d'autres unités de la gendarmerie dans l'exercice de leurs missions (secours, recherche de personnes disparues et de malfaiteurs, etc.). - Les unités garde-côtes, regroupées dans la Gendarmerie maritime.
Gendarmerie mobile
Si leur principale mission est le maintien ou le rétablissement de l'ordre, les gendarmes mobiles concourent également à la sécurité publique générale en renforçant les unités de gendarmerie départementale chaque fois que des moyens importants en personnels et en matériels sont nécessaires (plan Orsec, recherches de personnes, zones et quartiers particulièrement sensibles). C'est encore elle qui assure le bon déroulement des grands rassemblements de personnes (tour de France, coupe du monde de football) et des migrations saisonnières à l'occasion des périodes estivales (détachements côtiers, renforts en montagne .).Il existe plusieurs types d'escadrons de gendarmerie mobile : escadrons portés, escadrons mixtes V.B.R.G., ou escadrons blindés du 1er groupement blindé. Les personnels motivés et particulièrement sportifs peuvent intégrer une équipe légère d'intervention (E.L.I.).
Placés au sein des escadrons, les équipes légères d'intervention ou les pelotons légers d'intervention (P.L.I.) composés de gendarmes particulièrement entraînés à la neutralisation de personnes dangereuses, prêtent main forte à la gendarmerie départementale lors d'opérations de police judiciaire. Lors de manifestations violentes, ils procèdent à l'arrestation des meneurs de troubles et au dégagement de barricades en milieu urbain ou rural.
EPIGN
[Escadron Parachutiste d'Intervention de la Gendarmerie Nationale]L'EPIGN est une unité parachutiste spécialement formée pour l'engagement dans des opérations d'envergure dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. La capacité d'intervention de l'EPIGN est également utilisée à l'occasion de services de maintien de l'ordre et lors de recherches de personnes en milieu géographiquement difficile.
Le recrutement de ses personnels est assujetti à des tests poussés (tests physiques, tests psychologiques et tests techniques), et à une formation polyvalente (parachutisme, tir de précision, neutralisation d'explosifs, sécurité rapprochée, combat au corps à corps).
GIGN
[Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale]Le GIGN participe aux opérations déclenchées à l'occasion de certains évènements graves (actes de terrorisme ou de banditisme, prises d'otages, ...) nécessitant des moyens techniques particuliers. Ses membres sont recrutés parmi les personnels de la gendarmerie, selon des critères très sévères (tests physiques, tests psychologiques et tests techniques). Ils utilisent les techniques les plus avancées et suivent un entraînement très poussé (tir, plongée, combat au corps à corps, techniques antiterroristes,...).