Vous cherchez de l'inspiration pour du Gazlight / 1890? Regardez cette série, vous y trouverez bien des sujets pour torturer vos pauvres sujet de Sa Majesté.
Pour ceux qui ne le savaient pas, un penny dreadfull est un magazine publié sur du mauvais papier et contenant des récits fantastique d'une qualité plus ou moins médiocre. Bon ok quand je dis ça, je ne vous aide pas à ous faire une idée de ce qui se cache derrière cette série fantastique... mais quand on regarde ce que Tarantino a fait avec du pulp, on se dit qu'on va jeter un œil.
Pour ce qui est du pitch de la série, c'est assez facile: une jeune femme, visiblement de la haute société, engage un pistolero américain pour mener une enquête dans les bas quartiers de Londres pour le compte d'un vieil homme fortuné. Bon ok dit comme ça il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard... mais si je vous dit que cette série est un condensé de références littéraires et que vous y trouverez pas moins que Dorian Grey, Victor Frankenstein ou encore une créature qui marque la fin de saison au point qu'on attends qu'une chose... la seconde prévue pour 2015, ça fait réfléchir.
Parlons des acteurs: au programme une Eva green éblouissant dans un rôle à la fois sérieux et perturbant (la folie n'est jamais loin et jouée avec brio), Timothy Dalton qui est charismatique et cruel à souhait, Billy Piper, Josh Hartnett arrogant et horripilant... jusqu'à une certaine rencontre et Reeve Carney dans un rôle... magnifique.
Coté ambiance, c'est du bon, du très bon. Londres est glauque, crade, loin du coté propre et carte postale que peut avoir Conan Doyle. si on rajoute des personnages qui ont une vraie profondeur et un scénariste qui a déjà fait ses preuves (John Logan qui a scénarisé des films comme Sweeney Todd, La Machine à explorer le temps ou Lincoln pour ne rester que sur du connu et dans la période du XIXe siècle) on a du bon, du très bon.
Bref une série qui mérite qu'on s'y attarde, même si ce n'est que pour l'intégration de personnages comme la créature de Frankenstein, Dorian Grey ou Dracula (même s'il n'est pas nommé,on a des créatures très proche du vampire avec une origine des plus admirables) à la bonne société londonienne.
Pour les Gardiens, du matériel pour une bonne campagne et de belles références (passion pour l'Egypte, ambiance sombre et crade des bas quartiers de Londres, vie quotidienne du commun des mortel au XIXe siècle). Pour les Investigateur, du beau spectacle et une intrigue qui nous garde en halène, malgré quelques longueur parfois.