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J'en veux...
Petits petits...

Relève-toi !
Ô créature sans nom :
Que dans son temps,
Qu'à l'heure de ton choix,
Par les sorts et la magie,
Par les rêves et les Enchantements,
Nous apprenions ta venue,
Et accourrions vers ton plaisir,
Pour l'amour de notre maître
Chevalier de Cthulhu,
Profondément endormi,
Othuum...

Manuscrit du British Museum, XIe ou XIIe siècle après JC


Et le portail s'ouvrira quand le soleil sera occulté. Ainsi le Petit Rampant pourra éveiller au monde ceux qui vivent au-delà et les ramener. La mer les engloutira puis les vomira et le léopard se nourrira de chair au printemps à Rudraprayag
Passage original de la version hindî


...La science pratiquée par une majorité des Premiers était, est et sera toujours celle du Sentier de Lumière, infiniment reconnaissable dans le temps, l'espace et tous les angles comme bénéfique pour la continuation du Grand Tout. Certains des Dieux, cependant d'une nature rebelle, ont choisi de désobéir aux Edits de la majorité, et dans les constantes Ténèbres du sombre Sentier ont renoncé à leur immortelle liberté dans l'infini et ont été bannis dans leur bannissement, les Sombres Dieux se sont unis contre les prémices, de sorte que ces Suiveurs du Sentier de Lumière ont dû les enfermer en dehors de tout savoir, imposant sur leur esprit certaines restrictions et la peur des chemins du Sentier de Lumière, et impressionnant dans leur corps un stigmate défiant la génération ; afin que les péchés des Pères puissent être transportés dans l'Eternité et retomber sur les enfants des enfants à jamais ; ou jusqu'à ce que vienne un temps comme il était autrefois, où toutes les barrières s'écroulent, et les étoiles et leurs habitants, et tous les temps et les angles et leurs habitants soient faussement guidés vers l'ultime nuit du Sombre Sentier... jusqu'à ce que le Grand Tout se rassemble et devienne Un, et qu'Azathoth vienne dans sa Gloire dorée, et que l'Infini recommence.
Extrait de la traduction personnelle de l'occuliste Titus Crow


[Shub-Niggurath] Père et Mère de toutes les Abominations et Autres pires qui ne viendront que dans les Temps Futurs.
Extrait de la traduction personnelle de l'occuliste Titus Crow


Sixième Rune de Sathlatta :
Ghe'phnglui, mglow'ngh ghee-yh, Yibb-Tstll,
Fhtagn mglow y'tlette ngh'wgah, Yibb-Tstll,
Ghe'phnglui mglw-ngh ahkobhg'shg, Yibb-Tstll ;
THABAITE ! - YIBB-TSTLL, YIBB-TSTLL, YIBB-TSTLL !

[Rituels]
L'on peut user de la Sixième Rune de Sathlatta pour contempler en Rêve la Forme du Noyeur, Yibb-Tstll, qui vit dans tout le Temps & dans tout l'Espace. Il est à remarquer cependant que l'Invocation ne doit être utilisée qu'avec parcimonie – une seule fois – avant chaque Contemplation, de peur que l'Initié ne laisse entrevoir à Ce qu'il Contemple les portes de son Esprit ; & en utilisant cette Porte pour émerger de l'Extérieur, & en y retournant par cette même Porte, Yibb-Tstll peut consumer l'Esprit & la Porte par son Passage... car l'Agonie est grande & la Mort certaine. Dans une telle Visitation, Ses Actes en cette Sphère ne peuvent être contrôlés ; & les Initiés de Jadis connaissaient bien les Appétits du Noyeur...

[Pour invoquer le Noyeur] Treize initiés doivent entonner la Sixième Rune de Sathlatta trois fois à l'unisson à minuit avant un Premier Jour.

[Pour invoquer la Ténèbre]..., utilisez une galette d'eau et de [farine ?] – sur laquelle auront été copiés les symboles originels de la Sixième Rune de Sathlatta – que l'on donnera à la victime en entonnant le chant approprié (Hoy-Dhin dans le Necronomicon) de façon que ladite victime puisse l'entendre. Cela ne fera pas apparaître Yibb-Tstll mais son Sang Noir, qui a la propriété de pouvoir vivre loin de Lui ; il viendra d'un univers si différent qu'il n'est connu que de Yibb-Tstll et de Yog-Sothoth et est contigu à tout l'espace-temps. La victime succombe quand le Sang Noir l'enveloppe comme un manteau et finit par l'étouffer. Puis le fluide de Yibb-Tstll s'en retourne avec l'âme de la victime vers le Noyeur dans Son continuum...

Extrait du chapitre consacré aux Runes de Sathlatta


Description

"Aquadingen" est un mélange de latin et d'allemand signifiant "choses de l'eau". Terme bien choisi car le Cthaat Aquadingen est l'étude la plus complète connue sur les Profonds. Il fait référence aux cités sous-marines situées au large de l'île de Ponape, d'Innsmouth, des côtes de l'Alaska, dans la Mer du Nord, dans l'Océan Indien...

Il parle également longuement de Père Dagon et de Mère Hydra qui sont désignés comme les "chefs" des Profonds. Il analyse ensuite les cultes humains dévoués aux Profonds, plus particulièrement celui de Ponape. Il décrit aussi les cultes (humains) vénérant Cthulhu. Il étudie également le Grand Ancien et ses rejetons : les Larves Stellaires. Un court chapitre est consacré à la façon de Contacter Cthulhu dans les Rêves ; ce passage est codé en hiéroglyphes très difficilement déchiffrables et se rapportant mystérieusement à Nyarlathotep.

Le Cthaat Aquadingen contient également une partie des rituels liés à Yibb-Tstll (il est précisé qu'un certain chant indispensable se trouve dans le Necronomicon, ce qui atteste de la date d'écriture postérieure du Cthaat Aquadingen).

L'ouvrage comporte aussi des informations sur la Barrière de Naach-Tith et enfin quelques références générales sur Azathoth, Tsathoggua, Shub-Niggurath, les Noyeurs, Bugg-Shash et Yog-Sothoth.


Auteur
L'auteur (ou le traducteur) du Cthaat Aquadingen est inconnu. Si la version latine est la plus ancienne connue, quelques indices suggèrent qu'une version en allemand aurait pu la précéder...

Sortilèges de cet ouvrage
• Les versions latine et hind? contiennent les mêmes sortilèges :
Appeler le Sombre ou la Ténèbre (le sang de Yibb-Tstll), Attirer (Appeler/Congédier) le Grand-Etre (Bugg-Shash), Invoquer le Noyeur (Yibb-Tstll), Hymne de Nyhargo, Parler avec (Contacter) les Enfants de la Mer (Profonds), Parler avec l'Enfant-Dieu (Larve Stellaire de Cthulhu), Parler avec Mère Hydra, Parler avec Père Dagon, Rêves de Zattoqua (Tsathoggua), Rêves du Dieu (Cthulhu), Rêves du Noyeur (Yibb-Tstll).
• Les trois sortilèges suivants manquent dans la version anglaise :
Appeler le Sombre ou la Ténèbre (le sang de Yibb-Tstll), Hymne de Nyhargo, Rêves de Zattoqua (Tsathoggua).

Où le trouver ?
Selon les informations, il existerait – toutes versions confondues – moins de dix exemplaires de cet ouvrage, dont trois en latin et un en hind?. Sur les trois exemplaires connus de la version latine :
• L'un se trouve au British Museum de Londres, bien que cette vénérable institution l'ait longtemps nié. Il est toutefois possible que cette version ne soit qu'une copie, car une des branches les plus mystérieuses des services secrets anglais (PISCES) se serait emparé de l'original pendant la Seconde Guerre mondiale. Il serait actuellement conservé dans un lieu tenu secret surnommé Magonia...
• Les deux autres appartiennent à des collectionneurs privés anglais. Une rumeur circulant dans le milieu occultiste rapporte que l'un des exemplaires serait en possession de Titus Crow. Cette version a pu être détruite en 1969.
• La Bibliothèque Vaticane possédait un exemplaire, mais il a été volé en 1920 par un prêtre fanatique italien, le père Figuera. Il a ensuite réapparu aux Etats-Unis, à Providence (RI). Nul ne sait ce qu'il est devenu, mais il pourrait se trouver dans une collection privée américaine.
• Un exemplaire se trouve également présent à la Bayfriar's Church (540 East Church Street) à Arkham. Il s'agit peut-être d'une autre version.
• La Grande Bibliothèque des Contrées du Rêve en détient également un exemplaire.
Vous constaterez que cette liste comporte bien plus de trois grimoires : il est probable que certains livres ont circulé de mains en mains, que d’autres sont des copies ou des exemplaires de la traduction anglaise et enfin que certaines informations ne soient pas fondées ou plus à jour...

Format
La version latine est un in-folio de plus de sept cents pages relié en peau humaine.

Autres avantages...
L'étude de la version latine (ou hind?) permet des jets d'expérience en Anthropologie et en Occultisme. L'étude de la brochure de Feery ne permet qu'un jet en Occultisme.

Les versions...

Version latine

Perte de SAN : 1D8/2D8 Gain en Mythe : +13%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 46 semaines

Cette version est presque unique puisque trois exemplaires sont connus. Ils datent de la même époque (XIe ou XIIe siècle de notre ère). Leur contenu est identique, fait plus de sept cents pages et contient également quelques gravures sur bois de nature blasphématoire. Il s'agit peut-être d'une traduction d'un texte plus ancien ce qui expliquerait l'existence d'une version hindī. Enfin les trois exemplaires sont reliés en peau humaine qui, selon la légende, "transpire" quand le taux d'humidité ambiant est trop faible.
Langue : Latin.



Version hindī

Perte de SAN : 1D8/2D8 Gain en Mythe : +13%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 46 semaines

Le contenu de cette version est identique à celui de la version latine, hormis un passage original. On n'en sait rien d'autre.
Langue : Hindī.



Version anglaise

Perte de SAN : 1D4/2D4 Gain en Mythe : +6%
Multiplicateur de sorts : x3 Durée de l'étude : 29 semaines

Cet ouvrage qui date environ du XIVe siècle est une traduction incomplète et truffée d'erreurs de la version latine du Cthaat Aquadingen. Le seul manuscrit relié connu serait la propriété du British Museum de Londres.
Langue : Anglais.



Notes de Feery sur le Cthaat Aquadingen

Perte de SAN : 1D4/1D8 Gain en Mythe : +6%
Multiplicateur de sorts : Aucun. Durée de l'étude : 8 semaines

Il s'agit d'une petite brochure écrite par Joachim Feery et publiée à compte d'auteur probablement avant 1930. Feery est également l'auteur de traités similaires sur le Necronomicon et le Livre de Dzyan.
Langue : Anglais.



...Brouillon...




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