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P'tite nouvelle
Mamantins

le 10.08.2005
à 08:25

  
Bonjour a tous,

Ca fait un moment que je ne suis pas passe sur ce site. Rah que ca fais du bien un bon coup de tentacules de temps en temps.

En fait, j'ai ecris une baffouille pas tres longue sur un sujet classique. Mes amis m'ayant dit que c'etait pas mal, je vous la livre (Note: Ce sont mes potes... bilan si c'est a chier, je sais pas si ils me l'auraient dit. :D )
Vu que je ne sais pas ou la poser, je la mets ici.

A plus
Mam's



"A l’arrivée, je me suis dit que quelque chose n’allait pas. Etait-ce l’absence des bruits caractéristiques de la Provence ? Le fait que mon chien se soit terré sous la banquette du pick-up lorsque j’ai ouvert la porte ?

Quelque chose n’allait pas.
La vieille demeure familiale se dressait, blanche, presque intangible, à moins de dix mètres de la falaise. Une demeure que j’ai fréquenté pendant toute mon enfance, adolescence, et qui maintenant me revient de droit après le décès de mon père.
Il n’avait jamais voulu la quitter, elle représentait tout pour lui. C’est ici qu’il est né, ici qu’il a vécu, non loin du village de Fréjus, et c’est ici qu’il est mort.
Le médecin l’a découvert, étendu dans le salon, sur le ventre, dans la position grotesque d’une poupée désarticulée qu’on aurait laisse choir.

J’ai hérité de la maison. Ma sœur, d’argent comptant.

Le soleil couchant éclairait la maison d’une lueur rougeâtre, un léger vent se levait tandis que je me dirigeais vers la porte. Celle-ci s’ouvrit sans un bruit. Les rayons de lumière qui traversaient la porte ouverte du salon à ma gauche me donnaient l’impression d’entrer dans un mausolée fermé depuis des lustres. La poussière que soulevait chacun de mes pas assentissait encore cette impression. La cuisine a ma droite semblait dormir, tout comme la salle de bain adjacente. En face de celle-ci se trouvait la bureau, lieu sacro-saint ou nul autre que mon père avait accès. En face de moi, au bout du couloir, l’escalier s’ouvrait sur la bouche sombre, béante, de l’étage.

Le piaffement de mon chien rompit le silence. Je le vis sortir de la voiture et disparaitre au grand galop le long de la falaise.
Il reviendra tôt ou tard.

Je sortis le trousseau de clef que le notaire m’avait remis lors de notre entrevue. Comme je m’en doutais la porte du bureau était fermée. Aucune clef ne semblait y correspondre. Etrange. Etrange comme ce genre de chose peut vous paraître banale au premier abord. Le notaire avait probablement oublié de me la fournir. Je montais a l’étage ou je redécouvrais les trois chambres que je connaissais bien. La chambre de mes parents était celle au dessus du salon et du bureau. Une grande chambre qui surplombait la falaise. Ma chambre était celle la plus proche de l’escalier de l’autre cote et celle de ma soeur était un peu plus loin. Ces dernières étaient pleine de poussière et je ne doutais pas une seconde qu’elles n’avaient plus été utiliser depuis que l’on était partis.
Je redescendis, décider à ouvrir le bureau. La porte de celui-ci était entrouverte.
Je me demande maintenant, comment fut-il possible que la porte soit ouverte alors qu’elle était fermée a double tour quelques minutes plus tôt.
J’y pénétrait, doucement, sursautant au bruit de mes pas sur le plancher grinçant. Une forte odeur de moisi, d’urine d’excrément emplit mes narines. C’est avec horreur que je découvris l’état du bureau. Dans le coin gauche un lit de fortune avait été fait, des pages de livres arrachées et froissées servait de matelas, au pied duquel trônait une couverture moisie par le temps. Le coin droit dégageait une odeur pestilentielle, urine, excréments et autres déchets s’empilait dans un magma immonde, noirâtre qui semblait doué de vie. Le bureau au fond à gauche était couvert de livres, d’essais et de papiers froissés. A sa gauche, une petite étagère sortait du lot. Tout y était rangé suivant une ordre parfait. Quelques verroteries étranges servaient de presse-papier à une pile de carnets.
Pris de nausée, je sortis me précipiter dans la salle de bain.
Je vomis le sandwich que j’avais avalé quelques heures plus tôt. La figure trempée de sueur, je revins vers l’antre de mon père, et c’est là que je le vis. Je pensais d’abord à une hallucination due au jeu d’ombre du soleil couchant, mais il fallut se rendre à l’évidence. Sous le bureau, à la jonction du mur et du planché, un trou, assez grand pour y faire passer un homme, s’ouvrait, m’invitant à y jeter un oeil.
En m’approchant, j’entendis le ressac de l’eau. Peut-être y ferais-je un tour demain.
La lumière déclinait plus vite que je le pensais. C’est ceci qui me décida à rebrousser chemin et à aller prendre un hôtel à Fréjus. Tout sera plus clair demain.

Je ne pus dormir la nuit, ressassant sans cesse les images de ce bureau, du trou, de l’état de décrépitude dans lequel mon père vivait. Jamais je m’étais préparer à ça. Même cette année, lors de la fête de famille, il m’était apparu bien portant, propre sur lui. Ce que j’ai trouvé dans le bureau était le résultat de toute une vie, non pas des quelques mois qui me séparait de notre dernière rencontre. De plus, mon terre-neuve n’avait pas répondu à mon appel avant de partir. Je m’étais résigné et était parti sans lui.

Le lendemain, les yeux lourds, je me rendis pour la dernière fois à la maison de mon père. L’air était doux, et la lumière dansait sur la façade de la maison. Loa n’était pas là. Je me dirigeais vers la maison, passait devant le salon et ouvrait la porte du bureau. Il était vide. Tout avait disparu, les excréments, l’odeur, le lit de fortune… Tout, sauf le trou dans le mur et l’étrange verroterie posée sur une pile de carnets. Je pris le premier carnet. L’écriture de mon père. Un raclement.
Le trou dans le mur émettait un bruit étrange comme si une quelconque créature se raclait la gorge.
Le carnet avait les coins cornés, certaines pages portaient des marques de sang.
Le raclement reprit, plus fort, plus proche.
La première page était datée du 14 Octobre 1997, deux mois avant la mort de maman.
Cette fois si, je suis sûr que quelque chose monte du trou, se rapproche, souriant à mon endroit.
Je fuis, emportant avec moi les carnets de mon père, courrant à en perdre haleine vers la voiture, l’engin salvateur démarra en trombe, me portant loin de ce lieu maudit.

Ca fait maintenant, 3 mois que j’ai fini de lire les notes de mon père. Ca fait maintenant six mois que Loa doit être coincée dans l’estomac de la maison. Ca fait maintenant un mois que je rêve d’un lieu paisible ou je n’aurais besoin de rien, ou je pourrais couler des jours heureux, ou je pourrais voir ma soeur de temps en temps, ou je pourrais vivre avec mes chers parents.
Une maison dans le sud, au bord d’une falaise…"
Demarigny

le 10.08.2005
à 14:29

  
Moi j'aime bien
On voit que tu as un style un peu recherché, ça change de d'habitude, et c'est plutôt agréable à lire.

Continue comme ça

Que Yog-Sothoth Vous Téléporte !

Inspecteur pi

le 10.08.2005
à 21:06

  
C'est pas mal du tout, trés bien même.

Mon conseil: libère-toi de l'influence du maître et va vers des thèmes plus personnels.

Dr West, je pense que cette affaire a un rapport avec vos travaux sur la mort après la vie !

Polo

le 11.08.2005
à 00:39

  
C'est du bon ! J'aime beaucoup la récurrence digestive qu'on retrouve à tous les niveaux de l'histoire.

ne ket gwir

Mamantins

le 11.08.2005
à 01:57

  
Merci ca fais plaisir.
J'en ai d'autres encore plus courtes malheureusement. Mais sur des themes differents.

Si vous en voulez je les poste.
A plus

Mam's
Demarigny

le 11.08.2005
à 09:16

  
Tu n'as qu'à filer tes textes à vonv, il te publiera dans la catégorie 'essais littéraires' : lien web

Voilà une idée qu'elle est bonne, nan ?

En plus, on te fera une pitite relecture. Elle est pas belle la vie

Que Yog-Sothoth Vous Téléporte !

Mamantins

le 11.08.2005
à 09:46

  
Et ou qu'on le trouve ce charmant bout de tentacule?
Vonv

le 11.08.2005
à 09:50

  
Et ou qu'on le trouve ce charmant bout de tentacule?
On parle de moi ?

Z'ai pas encore eu le temps de lire ta prose, perso. Mais si tu veux envoyer des nouvelles pour que je les mette en ligne, rien de plus simple : tu les mets dans un format lisible par un PC, sans mise en page car elle sera modifiée pour passer au format Web, et zou un mail : vonv_AT_tentacules_POINT_net
Mamantins

le 11.08.2005
à 09:54

  
Ca roule!
Je te fais ca ...euh... plus tard...chui au boulot la.

Entre temps lis "la chose" et pis si ca te plait j'envois le tout.

C'est pas grave si c'est court? sachant que celle la est la plus longue de toute...
Demarigny

le 11.08.2005
à 10:52

  
Mais on est tous au boulot mon gars (sauf les sales raclures de profonds au varech qui sont en vacances) !

Tant pis si c'est court du moment que c'est bon

T'as jeté un oeil aux autres sinon (ceux déjà publiés) ?

Que Yog-Sothoth Vous Téléporte !

Mamantins

le 12.08.2005
à 01:41

  
Yep.

Y en a des pas mal. :)
Mais bon, je lis ca quand mon chef est pas la... et il est rarement pas la. :)
Vonv

le 17.08.2005
à 10:16

  
Et vala, tes nouvelles sont en place : lien web

N'hésite pas à en envoyer d'autres. Je changerai la disposition en fonction du nombre pour plus de lisibilité.
Mamantins

le 18.08.2005
à 08:58

  
Merci monsieur.

Je vais maintenant attendre la rancon du succes.

En tout cas merci bien.
je vais en reecrire... un jour.

A plus tard.
mam's
Arhkaös

le 18.08.2005
à 15:14

  
Je suis content de voir qu'il y a d'autres personnes qui s'amusent à écrire des petites nouvelles! En effet, moi aussi j'avais écrit quelque chose (un essai si on veut):

Henri Boisvert

Henri Boisvert, vous connaissez? Non? Pourtant c’est un homme très intéressant, mais votre ignorance est tout à fait normale, ses découvertes nous ont été cachées… Si elles venaient à parvenir aux oreilles de qui que ce soi, cela créerait sans doute un véritable scandale, ce que les maîtres de ce monde tiennent à tout prix à éviter. Pourtant je vais oser vous raconter son histoire…

Il a découvert, au fruit de nombreuses recherches, que l’on a qualifiées complètement inutiles, un grand secret qui nous a été caché depuis longtemps… Certains ont même osé lui donner le terme de ‘’fou’’, vu la nature paranormale de celle-ci, ce qui a complètement ridiculisé ses études, qui pourtant n’étaient pas si insensées… Je pourrai vous prouver son ingénieuse façon de voir les choses avec, par exemple, ce texte.

***

Comme nous le savons, le bien n’existerait pas sans mal. Alors pourquoi pas s’intéresser parfois aux forces des ténèbres? Elles peuvent être intéressantes eux aussi non? Après tout, le bien a sa part de mal : elle fait la guerre mieux que quiconque… Prenons pour exemple les croisades, exemple parmis tant d’autre, qui sont pour moi un véritable paradoxe : les rois firent la guerre afin de reprendre Jérusalem, la ville sainte, après la prise de Constantinople par les Turcs. Ils tuent pour cela, mais dans un but religieux, bien sûr, comme ils le disaient… Pourtant, le premier commandement de Dieu n’ordonne-t-il pas de ne point tuer? Puis de toutes façon, comme il a déjà été dit, dieu n’est qu’une invention de l’homme afin d’expliquer l’inexplicable… Toutes ces guerres saintes ont donc été faites afin de servir une entité inexistante… Où je voulais en venir, c’est de dire que finalement, le bien fait aussi le mal, donc réciproquement, le mal devrait lui aussi faire sa part de bien finalement, il a sans doute une utilité positive dans cet univers, non?

***

Alors, qu’en pensez-vous de ce cher Henri? Pas si fou que ça non? Ceci était l’opinion qu’avait Henri sur le bien et le mal. Bien évidemment, il optait plutôt pour le mal personnellement, et c’est pourquoi il a axé ses recherches sur les démons, êtres maléfiques mais qui pourtant doivent bien avoir leur utilité… Henri a toujours préféré les démons aux dieux. Il a d’ailleurs rédigé, étant plus jeune, un texte dans lequel il avait décrit un petit village très agréable, et ensuite nous raconte l’histoire d’un démon qui s’ennuyait, et qui venait ensuite, afin de mettre un peu de piquant dans sa vie détruire complètement le village en question. À cette époque, il considérait les démons comme de simples créatures démesurément cruelles et de mauvaise foi, tout simplement, et ceci sans raison. Mais il les trouvait tout de même intéressants, je vous dirai pourquoi plus loin. Mais Henri, lui, a laissé cette attitude derrière lui. Mais il s’intéresse toujours aux démons, car il est désormais certain que ces créatures maléfiques ont leur part de positif. Il ne sait pas exactement lequel, mais il le cherche, avec la certitude de trouver.

Mais bon : s’il se penche sur ce sujet pour mener ses recherches, c’est qu’il croit pouvoir trouver des réponses à ses questions dans le mal, car en cherchant les mêmes réponses en optant pour le côté bon, en croyant que l’univers fut une création provenant du bien infini, personne n’a jamais trouver les réponses au mystère qu’est la vie. Mais cet homme n’était pas fou, il décida plutôt de trouver des réponses en pensant cette fois aux forces obscures. Quoique bien vite il oublia les questions auxquelles il cherchait réponse et ses recherches optèrent plutôt sur le mal, seul, pas sur la vie. Son obsession fut tellement grande sur le sens de la vie qu’il ne se consacrait qu’à ceci (il n’avait plus de vie), et qu’il finit par se lasser de chercher. Non pas parce qu’il ne trouvait pas de réponses à ses questions (qu’il aurait trouvée s’il n’avait pas abandonné à ce moment là, mais ceci est une autre histoire…), mais bien parce qu’il avait été séduit par le mal… Et c’est en fait ici que ses recherches prirent réellement, comme il avait été dit par certains, ‘’un tournant plutôt paranormal’’…

***

Mais avant d’aller plus loin, revenons sur la jeunesse d’Henri, jeunesse pas ordinaire. Je disait plus haut qu’Henri s’intéressait aux démons depuis toujours, sans pour autant vous en dire d’avantage, mais je le ferai dans ce chapitre, qui se consacrera à l’enfance d’Henri. Ça n’a pas été rien de facile et c’est de là que provint son intérêt pour le mal…

Commençons par les événements, et après je vous en dirai les conséquences plus en détail. Alors premièrement Henri est né dans des circonstances pas tellement gaies… En fait, sa mère et son mari marchaient dans un parc en soirée, alors qu’ils se sont fait attaqué par un agresseur qu’on a lâché de la prison sans regarder son dossier, à cause d’un manque de place dans celle-ci due à une diminution de financement de la direction du pays au pénitencier. Le mari d’Hélène Durocher, la mère d’Henri, fut poignardé sauvagement par l’agresseur en question devant les yeux de celle-ci, et l’agressa ensuite sexuellement puis repartit ensuite. Le problème majeur était qu’il venait de féconder un enfant : Henri. Lorsque Hélène se rendit compte qu’elle était enceinte, ce fut un choc énorme pour elle, et elle voulut se faire avorter, mais cela ne marcha malheureusement pas… Elle se rendait bien compte que sa grossesse perdurait, mais se dit que c’était normal. Le jour où elle commença à avoir des contractions, elle dormait, et par je ne sais quel miracle, elle survit à l’accouchement, qu’elle fit seule… Mais elle reniait cet enfant, c’était trop pour elle. Elle se pendit alors pour mettre fin à ses souffrances.

Cela faisait quelques temps qu’elle n’avait pas payé toutes ses dettes à la banque – elle était une joueuse compulsive – et l’on envoya donc un huissier réclamer la maison. La porte était débarrée et il entra donc. Il entendait l’enfant pleurer. Il monta à l’étage et découvrit le corps pendu d’Hélène et Henri qui gisait sur le lit. Il fut d’ailleurs traumatisé de cet événement toute sa vie. On mit donc l’enfant dans un orphelinat, où on lui donna le nom d’Henri. Mais personne ne l’adopta jamais… De plus il n’était pas très apprécié là-bas, et il se faisait frapper et insulter par les autres enfants, mais resta puisque c’était là son seul refuge. Le jour de ses 16 ans, on le jeta hors de la bâtisse. Il passa une semaine à errer dans les rues et à puiser sa nourriture des poubelles, où il se fit offrir de la drogue qu’il accepta. Puis il se fit recueillir par un riche homme dans la quarantaine qui le prit sous son aile, et c’est de cet homme qu’il tient le nom ‘’Boisvert’’. Mais il ne connu jamais le nom de son ‘’sauveur’’. C’était un alcoolique qui le battait souvent, mais au moins il avait un refuge. Il fut déclaré comme son fils. Mais celui qui lui avait donné de la drogue vint deux années après et tua son ‘’père’’. Il lui dit que l’homme lui devait beaucoup trop d’argent, et qu’il était un homme mort s’il parlait à quiconque du meurtre. Mais au moins il ne le reconnu point. Il se fit accusé du meurtre puis, comme il avait désormais 18 ans, reçut une peine de 15 ans de prison. Comme son séjour au pénitencier ne fut pas l’événement le plus important de sa vie, je vous laisserai déduire par vous même les évènements qui y ont eu lieu… À sa libération, on lui annonça que M.Boisvert lui léguait sa maison et sa fortune d’un million de dollars en tant qu’unique fils. C’est dans cette maison où tout à commencé : son interrogation, ses recherches, son texte…

Vous comprendrez que ce cher Henri n’a pas eu la vie facile… Durant ces épreuves, il a tenté à maintes reprises de se suicider comme sa mère, mais cela échoua à chacune des fois. Il ne sut d’ailleurs jamais quelles furent les véritables raisons pour lesquelles il fut mis à l’orphelinat. On lui donna une raison classique : ses parents l’on simplement abandonné. On ajouta que c’était sans doute car il était trop laid pour eux. Mais maintenant qu’il a sa propre habitation, il a renoncé à toutes ses idées suicidaires, et a assumé son existence.

Maintenant je peux vous expliquer son intérêt pour les forces du mal. En fait, ce n’est pas très compliqué. Comme sa vie fut un véritable enfer, il en a toujours voulu aux forces du bien pour ne lui avoir laissé aucunes chances. Comme dans l’éducation de nos jours, on dit que ce sont les forces du bien qui ont créé l’univers et la vie, et bien Henri s’est toujours dit que c’était leur faute si il a eu une vie terrible. Et puis jamais on ne lui a dit que les forces du mal avaient quelque pouvoirs que ce soit sur la Terre, et bien il s’est dit qu’ils étaient sans doute mieux que ceux qui ont gâché sa vie… C’est pourquoi il aime bien les démons, représentants du mal…

***

Voilà, je vous ai tout dit ce que vous devez savoir à propos d’Henri. Maintenant je peux en venir à un détail plus important : ses recherches. Comme il a été dit, il voulait démystifier les grandes questions de toujours, les sens de notre vie… Mais comme je le disait également, il garderait comme ligne de mire le mal dans toute sa splendeur. Je sais, ce n’est pas très précis… Alors plus en détail, il allait tenté de résoudre la question non pas en répondant scientifiquement à la question (il n’avait point les compétences requises pour ce faire), ni en croyant que ‘’Dieu’’ a tout créé (déjà fait maintes fois: aucunes réponses), mais bel et bien en se disant que sans doute le mal possède-t-il les réponses tant convoitées? Après tout, personne n’a jamais essayé non? Ou peut-être même le mal lui-même est-il à la source de notre monde? Qui sait? Après tout, ça ne coûte rien d’essayer… Mais pour cela, il devait avant tout entrer en contact, aussi minime soit-il, avec quelque démon, ce qui n’était pas chose facile…

La source la plus sûre serait sans doute un quelconque livre étudiant profondément les nombreux rudiments des forces sombres ou traitant des démons. Peut-être aussi trouverait-il une incantation dans un grimoire de sorcellerie, car les sorcières sont, d’après de lointaines croyances, les serviteurs des démon, quoiqu’il ne croyait guère en ces méthodes… Encore mieux, les œuvres écrites par ces gens à qui on donne aussitôt le terme de fou, ce même terme que l’on a donné à Henri lorsqu’on a vu qu’il s’intéressait au mal. Oui, cette idée n’était pas folle. Pourquoi? Car peut-être ces gens avaient les réponses tant convoitées par Henri… Et sans doute a-t-on voulu les cacher, car peut-être un terrible secret nous est caché… Et la connaissance de ce secret est par rapport à la vie. Tuer les gens qui se rapprochaient de cette découverte aurait attiré de nombreux soupçons. Mais les déclarer officiellement fou, cela pourrait en venir au même résultat… Après tout, qui voudrait parler à un fou? Donc même s’il voulait confier le secret à quelqu’un, celui-ci l’ignorerait ou bien ne le croirait pas, puisqu’il est fou… Si Henri avait reçu ce terme, c’était en fait qu’il s’approchait du but, et cela revenait donc à le complimenter car cela signifie qu’il est un des rares humains ayant réussi…

Mais alors s’interposait un problème : comment se procurer l’œuvre d’un fou? Si on tenait à cacher ce secret, sans doute avait-on été assez intelligent pour penser à tout détruire… Et même si les personnes qui gardent ce secret caché en avait gardé des traces, il était pour l’instant impossible de déterminer qui ils étaient, donc c’était peine perdue pour cette solution. Quoique personne n’est parfait non? Ils doivent bien avoir échoué au moins une fois? Mais comment… Peut-être car certaines personnes ont su tenté de faire passer un message avant de se faire intercepter? Henri avait entendu parler dernièrement de quelqu’un qui avait été jeté dans une asile après avoir peint une toile, représentant quelques étoiles dans le ciel… Sans doute le message s’y trouvait-il? Et si il était attiré jusqu’à l’asile, c’est qu’il avait découvert quelque chose… Il devait absolument voir ce tableau. Quoiqu’il était déjà brûlé… Mais encore fallait-il que l’homme ne souffrait pas réellement d’une maladie mentale… Mais un souvenir lui revint à l’esprit qui l’en fit assurer

Il avait déjà entré en discussion avec lui dans une rue alors qu’il prenait une marche, alors qu’il n’était pas considéré bizarre et qu’il n’était pas obligé de se cacher constamment…Puis d’ailleurs, ils semblaient sur la même longueur d’onde. Et comme il était une des rares personnes avait qui il a parlé, il s’en rappelait bien… L’homme avait l’air d’être plutôt en bonne santé mentale d’ailleurs. Il pensa donc à tenté de rentrer en contact avec lui, afin de lui demander s’il savait quoi que ce soit, et si oui, QUOI…

Comme il était tard, Henri alla dormir, et il songea à ceci. Il devait impérativement voir l’homme en question. Il avait enfin peut-être découvert une piste! L’espoir recommença à circuler en lui, car il avait une chance de découvrir enfin ce qu’il cherchait! Et si les hypothèses qu’il avait émise étaient vraies, il allait peut-être découvrir un sombre secret, celui de ceux qui prennent un si grand soin pour cacher tout ceux qui se rapprochent de celui-ci…

***

Ce matin-là, Henri lu le journal et y découvrit la suite du reportage qu’il avait lu précédemment sur celui qui était à l’asile… Et cela n’augurait rien de bon pour Henri : l’homme avait disparu… Donc, le contact ne pouvait plus se faire, malheureusement. Mais il n’avait sûrement pas dû quitter sans laisser trace de sa découverte. Henri lu donc l’article avec attention afin d’y trouver une piste… Voici une reproduction de l’article en question.

***

Un reportage de Annie Durivage

Hier soir vers minuit, une mystérieuse disparition a eu lieu à l’asile située à quelques kilomètres de la ville. Il s’agissait de Marc Dubois, le peintre qui a été déclaré fou la semaine dernière. En fait, il ne se serait pas enfuit mais bel et bien dissipé dans l’atmosphère, comme le témoigne le gardien qui a été témoin de la scène, M. Jean-Yves Hétu. Nous avons réussi à obtenir un court entretien avec lui dans lequel il nous a dit :

« Je finissais ma pause et je suis retourné faire mon tour de garde. Quand j’ai vu le petit Marc, il regardait par la fenêtre, complètement immobile. Je trouvait cela plutôt étrange puisqu’il est en temps normal très mouvementé. Je me suis donc approché de lui mais il a soudainement disparu… Il était là, et une fraction de seconde après, plus rien. Je ne sais vraiment pas ce qui est arrivé. Et puis sur le mur, il a dessiné un dessein qui ressemblait assez à une affiche qui indique le nom des rues, mais avec des flèches à la place des panneaux… »

Après qu’il nous ait dit ceci, il nous a emmené sur la scène de la disparition, où nous avons pu constater l’étrange gravure, car c’en était une. Elle ressemblait à ceci :



La comparaison faites par M. Jean-Yves est en effet plutôt valable. Il s’agissait du même symbole que dans la toile que nous avons eu la chance de voir avant qu’on ne la brûle, pour on ne sait quelles raisons d’ailleurs. Le symbole était sur une affiche apposé à un mur, et des centaines de personnes la regardait. Mais je n’ai aucune idée de quoi il peut bien s’agir… Nous laisserons ceci à des spécialistes compétents.

Après ceci, nous avons dû quitter la bâtisse, puisqu’il était l’heure du couvre-feu. Il s’agit donc d’une disparition très étrange. Je tente de trouver des informations sur ceci et je vous donnerai, chers lecteurs, la suite de ce reportage exclusif’’

Voilà donc un mystère qu’Henri se donna le défi de résoudre… Et en fait, s’il prenait la comparaison du garde, et réfléchissait à son hypothèse, la réponse serait presque totale. Pour compléter le tout, il suffisait de regarder l’image qu’il avait sur son bureau, qui ressemblait à ceci :



C’est ce que Henri fit après quelques heures de réflexion. En fait, sur la gravure, la ressemblance à un panneau signifiait une direction. Et puis si l’on prend tout les coins de la figure, ainsi que la barre du dessous (qui servait sans doute à cela), on forme la même étoile que sur le précédent pentagramme, celui-ci qui représente le mal. Ce qui veut dire que Marc voulait nous montrer le bon chemin : le mal, qu’il a donc rejoint…

Tout ceci confirmais donc l’hypothèse de Henri. Marc avait fait à peu près la même chose que lui, mais il s’était rendu plus loin dans ses recherches. Il avait bel et bien trouvé le moyen de contacter un démon. Et donc, comme il s’approchais trop du fameux secret, on l’avait jeté à l’asile (le dernier recours) et brûlé la toile qu’il avait fait, qui communiquait en fait le message suivant : ‘’Rejoignez le mal’’, car on ne voulait pas que quelqu’un voit le message. Sans doute car c’était la bonne solution… Donc Henri était sur la bonne voie, et maintenant il devait trouver à son tour le moyen de ce faire, et vite, très vite, car sous peu il risquait de lui arriver la même chose…

***

Mais maintenant, il fallait impérativement trouver la solution, le moyen de, comme le communiquait la toile, ‘’rejoindre le mal’’… Il fallait tout d’abord trouver comment, et là est en fait le véritable accroc. Bien évidemment, le domaine à explorer par excellence était la littérature, terme ma foi assez vague… Quoique la solution n’était pas bien loin… Henri et Marc n’était à coup sûr pas les premiers à penser ainsi… Mais les démons ne sont-ils point un mythe? Après tout, tout mythe n’est pas assurément faux. Ces récits mettant en scène des évènements impossibles doivent sans aucun doute posséder une base véritable. La source des mythes restera à jamais un mystère, mais ils existent depuis longtemps, et ne subissent pas de modifications majeures, et même dans ces rares cas, la base ne change pas. Oui, la réponse devait trouvait dans la mythologie. Et par ces déductions, Henri axa pour la mythologie… Mais encore, ce terme reste tout de même plutôt vague. Mais logiquement, il ne fallait pas chercher dans une mythologie populaire. Car si les réponses s’y trouvaient, ils seraient depuis longtemps démystifiés et dévoilés hauts et forts devant tous. Non, il fallait se tourner vers des mythes inconnus… Oui, des mythes inconnus… Et suivant toujours cette infaillible logique, cela signifierait que, une fois encore, le groupe de gens qui nous cache le fameux secret aurait réussi à nous en cacher encore plus en faisant oublier cette mythologie.

Mais où trouver cette information, telle était la question. Sur ce coup, il fallait y aller au hasard, tout en résonnant logiquement. Mais, ce secret persiste peut-être bien depuis fort longtemps, donc il valait peut-être mieux penser à de vieux décombres… Peut-être Babylone, vous connaissez? Une croyance dit que des humains ont voulu construire une tour assez haute pour atteindre les dieux. Mais ceux-ci, ne voulant point voir ce fait arriver, décidèrent d’imposer les langues aux hommes, afin de les en empêcher, et donc ils ne finirent pas d’ériger la tour… Encore ici, on revient au phénomène ‘’d’expliquer l’inexplicable’’, dans ce cas-ci d’expliquer les langues. De plus les lois de la physique prouvent qu’une tour assez haute pour atteindre les cieux aurait été impossible, et les dieux, s’ils existait, l’aurait su, et n’aurait pas empêcher les hommes, mais plutôt, sans doute, auraient considéré cette tour comme un symbole d’adoration des hommes… Cette tour avait une bibliothèque, peut-être le texte recherché s’y trouvait-il? Et puis le Clan Secret, car j’appellerai ainsi le groupe de gens qui nous cachent la réalité, auraient détruit la tour pour en empêcher la circulation? Mais en fait cette idée était vaine… Le lieu est trop connu, le Clan Secret sait agir dans le silence, et encore ce phénomène est possible, mais le document en question aurait été détruit… Il ne faut pas les sous-estimer… Non, il fallait chercher plus loin…

Quoiqu’il doit bien exister encore une copie de ces document? Sinon Marc serait toujours ici… Et en parlant de Marc, la réponse devait être près, peut-être même chez lui? Oui, Henri aurait intérêt à aller visiter la maison de Marc, et vite, avant que le Clan Secret la brûle!! Henri se rappelait bien sa rencontre avec Marc, et avait parler avec celui-ci jusqu’à ce qu’il arrive chez lui, maison qui se situait d’ailleurs à quelques rues d’ici. Après tout, rien n’arrive pour rien, comme le dit l’adage populaire… Henri sortit donc de chez lui, puis se dirigea vert le bâtiment de Marc…

Un quart d’heure plus tard, il était rendu. La porte, mystérieusement, n’était pas barrée… Il entra donc discrètement, et entendit de légers bruits provenant du haut de l’habitation… Quelqu’un était déjà là, et il faisait sans doute parti du Clan Secret… Henri n’avait pas fait assez vite, malheureusement… Il devait l’affronter en face. Il apercevait, apposé au mur, un sabre, arme plutôt puissante. Il pouvait l’utiliser pour se débarrasser de celui qui était au deuxième étage…

Henri s’engagea donc dans les marches, et marcha d’un pas extrêmement discret… Il vit alors un feu qui commençait à brûler, puis un homme étrange qui fouillait dans une pile de documents. Henri s’approcha; l’homme se tourna. Décidément, il avait un air froid et glacial… Mais avant qu’Henri n’est pu réagir, celui-ci lui assena un coup de poing, qu’il évita de justesse en donnant un coup de sabre. La main de l’homme tomba. Un liquide noir tombait en trombe du bout de son bras et, au contact du sol, laissait sortir une fumée noire elle-aussi qui formait des motifs de mort… Henri rentra son sabre au travers du corps de l’individu, qui se dissipa alors entièrement dans la même fumée que le ‘’sang’’…

Quelle était donc cette étrange apparition? Il était évident qu’il s’agissait d’un membre du Clan Secret, et Henri était maintenant impliqué, après ceci, à un combat qui dépasse le réel et l’imaginaire. Un combat livré depuis la nuit des temps… Un combat qui va au-delà des notions du bien et du mal, qui ne fait pas s’affronter ces deux perceptions du monde, mais qui, plutôt, met en jeu un secret, caché depuis toujours, qui peut venir chambouler entièrement l’équilibre du monde que nous connaissons, pour plutôt imposer une réalité nouvelle. Car cet ordre n’est sans doute que temporaire… Et Henri s’est mis, bien qu’il ne s’en doute pas le moins du monde pour l’instant, en plein dans ce combat. Et ce combat, pour une fois, vient mettre en jeu, comme dans tous combat sans exception, deux clans. Mais cette fois, aucun de ceux-ci n’est représentant du bien ou du mal. Aucun n’est le bon choix ou le mauvais choix. Tous deux sont distincts l’un à l’autre et ont une perception différente de l’un et de l’autre. Et ils en connaissent bien plus sur notre monde que quiconque. En fait, c’est sans doute ce combat qui fait vivre notre terre sans un chaos total… Sont-ce les entité auxquelles avait pensé Henri? Je ne le sais… Mais ce qui est certain, c’est que ce combat est le pilier central de ce texte, bien que vous n’en ayez pas encore entendu parler plus qu’il n’en faut… Mais patience, Henri est très près de découvrir ces réalités inconnues, et vous apprendrez bientôt, en même temps que lui, les fondements de ce conflit…

Donc voici où j’en étais : Henri vient de faire se détériorer l’homme du Clan Secret… Et comme la maison commençait à prendre en feu, Henri devait faire vite et sauver les documents. Il prit donc la pile et la mit dans un sac qui gisait par sur le sol. Il sortit ensuite avec empressement de la bâtisse, et accouru vers son chez-soi. Heureusement, la porte n’était pas en vue de personne, donc personne ne le vit… Du moins c’est à espérer pour lui, car la maison avait explosé après qu’il en soit sorti, et si tel était le cas, il risquait fortement de se faire accusé de l’incendie, ce qui risquerait de gâcher tout ses efforts…

***

Arrivé chez lui, Henri ouvrit le sac et déposa son contenu sur une table. Apparemment, il s’agissait de différentes notes écrites par Marc ou de pages de manuscrits, et il se mit à les lire l’une après l’autre afin de pouvoir en faire le bilan. Il espérait bien être tombé sur la bonne chose, car sinon, le reste serait alors irrécupérable… Mais l’homme du Clan Secret avait à coup sûr mis dans le mile…

Parmis cette pléiade d’information, Henri fut particulièrement intéressé par un texte qui parlait d’une mythologie ancienne; Henri avait donc mit dans le mile en pensant aux mythes… En fait, ces manuscrits parlaient de la civilisation Atlante! Et puis leurs croyances parlaient en effet des démons. Et en fait l’Atlantide aurait en réalité été habitée par des démons! Mais bon, avant de vous en dire plus, je vous fait lire les endroits les plus importants de ce texte, qui s’intitulait ‘’Réalités démoniaques oubliées’’… Et apparemment il s’agissait d’un ouvrage écrit par Marc! C’était donc un condensé de toutes les recherches de celui-ci, le document que le Clan Secret voulait qu’il ne tombe jamais entre les mains de quiconque… Henri mit donc le reste de côté pour s’intéresser entièrement à l’ouvrage en question… Je ne vous ferai pas languir d’avantage, voici l’œuvre des recherches de Marc.

***

Réalités démoniaques oubliées

Préface

Suite à mes nombreuses recherches, j’ai pu découvrir maintes chose qui nous sommes inconnues… Une civilisation oubliée, une guerre éternelle, deux clans distincts, un sombre secret… Et le tout vient remettre en doute nos façons de penser, notre manière d’agir, et beaucoup plus encore… Je vous présenterai dans cet ouvrage toutes mes découvertes… Tout d’abord l’Atlantide et tout ce qui entoure ce lieu, puis le but de cette guerre tout en vous faisant découvrir ce qui nous est depuis longtemps caché, si bien sûr vous prenez possession de ces manuscrits avant que le Clan Secret ne les brûle… Car vous tenez entre vos mains l’un des ouvrages les plus précieux de notre monde, qui vous communiquera tout les secrets que jusqu’ici, très peu ont découverts…
L’Atlantide,
Le repaire oublié des démons

Vous me direz sans doute ‘’Oui oui, je connais bien l’Atlantide, c’est l’île qui a été engloutie mystérieusement il y a fort longtemps…’’ Mais je vais vous le dire tout de suite, oublier immédiatement tout ce que l’on a pu vous dire sur l’Atlantide, c’est du tout faux! À part le fait qu’il s’agissait d’une île, tout ceci n’est que mensonge! Et par ailleurs, cette île est en réalité située non pas sue l’Océan Atlantique, mais près côtes de l’Océanie, dans cet amas d’îles situées sur les limites d’une carte terrestre… Il s’agissait d’une île y étant située, mais elle disparu bien avant que l’homme n’est les moyens d’explorer l’Océan…

Sur cette île, autrefois, habitait en paix une race très avancée par rapport à l’humain, qui habitait cette île. Et en fait, cette race est celle qui a été appelée ‘’démon’’ par le Clan Secret, celui-ci qui a abaissé leur réputation à néant et qui a causé cette croyance qu’ils étaient les mauvais… Et l’humain a adopté cette croyance… Mais en fait, eux-mêmes n’avaient pas donné de nom à leurs races, ni à celles les entourant, car pour eux tous sont égaux. Mais ils avaient donné à leur continent le nom de Atelantatidaë, un nom qui pour eux signifiait paix et bonheur. Un seul homme y passa et y entendit ce nom, qu’il transforma pour Atlantide, mais il ne pu en dire plus car il fut tué. Et à partir de ce nom, l’homme inventa mythes et légendes sans se soucier de l’homme qui avait rapporté ce nom. En fait c’est le Clan Secret qui le tua, et ce clan est le sujet de la prochaine partie de cet ouvrage…

Donc, comme je le disais, cette race vivait en harmonie dans Atelantatidaë. Et ils sont très érudits. Je parle ici au présent car ils existent encore, bien que peut-être leur perte est-elle proche… Quoi qu’il en soit, ils connaissent tout de nous.... Ils savent tout sur la vie : ils sont les gardiens de la vérité, et si ce n’était de la soif de pouvoir de l’homme, ils nous auraient, à tous, communiqué ces nombreux secrets. Mais un jour, comme tout a sa fin, l’île périt sous les flots après la grande catastrophe causée par le Clan Secret… Justement, intéressons-nous y…

Le Clan Secret,
Les destructeurs d’Atelantatidaë

Un jour, alors que l’homme commença à évoluer, tous le despotes se mirent ensemble avec la claire idée de gouverner le monde… Ils furent les plus grands dirigeants. Ils faisaient le guerre, et le font toujours. Leur but est de gouverner sur la Terre entière. Si ce n’était d’eux, la guerre et les tensions entre 2 pays n’existeraient pas, car ce sont eux qui combattent… Ils sont les dirigeants les plus puissants… Ensemble, il forment un tout, et ils se sont nommé ‘’Le Clan Secret’’, car ils gardent pour eux tout les secrets du monde, desquels ils ont pu prendre connaissance grâce au peuple qu’ils ont nommé ‘’démons’’… Et leur but est de cacher ces secrets, croyant que leur découverte causerait un grand choc sur notre civilisation, ce qui est vrai… Et donc, ils cachent tout ce qui entoure les démons ou leurs secrets. C’est pour ce que vous n’en avez jamais entendu parlé : tout ceux qui en découvre ne serait-ce qu’une infime partie sont éliminés, comme le premier homme qui apporta le nom de Atlantide, ou ceux-ci partent par eux-mêmes, comme moi, je partirai bientôt, après avoir fini ceci, le condensé de mes découvertes. Et vous serez sans doute, vous aussi, bientôt éliminé, car vous avez lu cet ouvrage. Et si vous l’avez entre vos mains, c’est sans doute que vous l’avez voulu et que vous étiez sur la bonne piste… Si, tout comme moi, vous décidez de rejoindre le peuple d’Atelantatidaë, vous en trouverez le moyen dans ce texte, après que je vous ai communiqué ce que vous avez à savoir…

Donc, lors du retour de l’homme qui découvrit l’Atelantatidaë, ils allèrent détruire l’île, qui coula au fond des flots… Mais son peuple survit, en créant un écran de protection les empêchant de mourir noyés dans leur propre cité, et qui coupe la vue extérieure, tout en maintenant ce lieu dans une dimension parallèle. Et ils continuent à y aller de même, c’est-à- dire de couper tout ce qui touche ce secret, et c’est pourquoi ils exercent toujours leur satané pouvoir… Car la simple vue de ce texte par le peuple les ferait se renverser contre cette bande de despotes… Mais ceci est un rêve impossible. Et justement, au point ou vous en êtes rendu, vous avez trois choix :

-mourir tout simplement
-joindre le Clan Secret
-joindre le peuple de l’Atelantatidaë

Si, tout comme moi, vous avez choisi la troisième option, lisez la troisième partie de cet ouvrage pour savoir comment. Si vous choisissez de ne joindre aucun clan, vous mourrez bientôt, vous n’avez pour ce la besoin de ne rien faire. Si vous choisissez le Clan Secret, il viendront bien vite à vous, et vous pourrez vous laisser séduire par leur pouvoir… Je ne vous forcerez pas à joindre l’un ou l’autre, il s’agit d’un choix. Et aucun n’est le bon ou le mauvais. Mais moi, j’ai choisi le peuple de L’Atelantatidaë, car ne n’aime point la façon de faire du Clan Secret… Alors maintenant, il est temps de choisir…

Le peuple de l’Atelantatidaë,
Comment les rejoindre

Je vois donc que vous avez choisi la voie du peuple de l’Atelantatidaë… Vous me verrez donc bientôt, et eux aussi. Donc, comme tel est votre choix, les gens du Clan arrivent pour vous éliminez… Dépêchez-vous donc de lire ceci…

Si vous voulez nous joindre, vous devez avant tout être certain de votre choix : si vous hésitez ou que vous n’êtes pas prêt à vous engager pleinement dans ce conflit, vous ne nous serez pas utile, ne venez pas… Car dès que vous arriverez, votre vie prendra un nouveau tournant, et vous devrez vous devrez participer aux desseins du peuple d’Atelantatidaë…

Donc, vous êtes sûr? D’accord… Il vous suffit d’y penser et, comme vous tenez cet ouvrage dans vos mains, je vous repèrerai facilement et je vous ferai venir parmis nous…

***

Alors donc, Henri avait enfin découvert les secrets qu’il cherchait alors depuis longtemps… Et ce n’aurait pas été possible sans l’ouvrage de Marc… Et Henri, comme vous le savez déjà, a toujours admiré les démons, et comme le peuple de l’Atelantatidaë était en réalité ceux que l’on a appelé démons, il décida de les rejoindre, et pensa donc profondément, dans sa tête, à s’allier avec eux… Au même moment, quelques personnes défonçaient la porte; il s’agissait des gens du Clan Secret… Mais lorsqu’ils arrivèrent près d’Henri, celui-ci disparu…

Henri, après avoir senti un choc, fut emporté dans un espèce de tourbillon de couleurs vives tournoyantes, sensation impossible à décrire… Quelques instants plus tard, il sentit un second choc, et se matérialisa dans une petite place plutôt étrange... Il n’était pas seul…

***

Près de lui se trouvait une autre personne : il s’agissait de Marc! Derrière lui se trouvait un décor simple, mais empli par la beauté de la nature. Le luxe ne semblait pas gouverner les gens qui habitaient ce lieu, mais le décor n’en était pas moins joli…

« Je vois que vous avez choisi de vous joindre à nous! Je suis bien heureux de l’apprendre… Désolé d’avoir laisser là-bas un ouvrage si peu travaillé : je n’ai pas vraiment eu le temps de le travailler étant donné les événements qui se produisent parmi nous… Je puis lire en vous l’ignorance de tout ceci… Mais fais-moi confiance, elle sera éphémère, puisque je vais à l’instant vous éclairer à ce propos. »

« Comme je vous l’ai communiqué par l’intermédiaire de mes écrits, ces satanés gens du Clan Secret ont tenté de nous éliminer. Mais ce qu’ils ne savent pas, présentement, c’est le fait que nous sommes encore ici… Ils ont tellement confiance en eux qu’ils sont sûrs de leur coup. Ce qu’ils ne savent pas non plus, c’est que nous préparons notre revanche. Nous porterons un grand coup, dans quelques jours terrestres. Nous avons réussi à rallier à notre causes des esprits avant qu’ils ne disparaissent dans le néant infini. Nous leur avons fourni un corps identique au nôtre, mais nous leur avons fourni d’infinis pouvoirs. Avec eux, nous allons aller exterminer les dirigeants de tout, réels membres du Clan Secret, afin de jeter par les fenêtres tout leur contrôle, et de ramener la Terre vers le paradis terrestre qui précéda l’ère gouverné. »

« Maintenant, il est temps de choisir votre camp, monsieur Boisvert. Nous avons besoin d’un homme comme vous pour nous guider dans cette guerre. Nous savons que vous ferez un bon dirigeants, sans profiter de nous. Si tel est le cas, nous vous enlèverons simplement ce pouvoir, sans plus. Vous pourrez rester des nôtres. Nous comprenons que le milieu où vous avez vécu, bien que vous y ayez été rejeté, aie influencé votre façon d’agir. Ah! Il faudrait bien que je vous parle de ce fameux secret! En fait, il est bien simple… Si ceux du Clan Secret réussiraient à tout contrôler, ce qui risque d’arriver si on les laissent aller ainsi, auront tout le pouvoir. Aussi étrange que cela paraisse, le simple fait d’avoir le contrôle total sur quelque chose nous confère le pouvoir de le détruire. Donc, ils pourraient, s’ils le voulaient, tout détruire ainsi et mettre un terme à tout. Et ceci, il ne faut jamais que cela arrive. »

« Ils pourront tout faire ceci facilement, grâce à tout ce contrôle qu’ils ont. Ils nous en font tellement croire! D’abord Dieu, qui nous fait supposer qu’ils existe des êtres plus puissants qu’eux. Puis ils se battent entre eux, mais en fait ils simulent des guerres. Tout ce qu’ils font c’est de faire battre les habitants alors qu’eux même sont morts de rire. Ils ne veulent que maintenir une tension entre tous… Il y en a bien d’autre, mais nous n’avons pas le temps pour maintenant. Je dois d’abord connaître votre décision quand à nous. »

Marc ne fit alors que regarder fixement Henri. Celui-ci fit de même sans broncher. Il semblait que Marc avait réussi à lire dans les pensées d’Henri…

« Je vois que votre réponse est positive. Donc maintenant, reposez-vous, monsieur Boisvert, car demain sera une grande journée pour nous tous… »

Marc, à la grande surprise d’Henri, avait alors un sourire mesquin. Celui-ci ce sentit alors mou, puis s’effondra sur le sol…

La vie paisible d’Henri était terminée. Il venait de se joindre à un des deux clans aveuglément. Quoique aucun ne fut mieux qu’un autre, il aurait dû se limiter à sa simple vie quotidienne, car il devint un chef de la plus seule guerre jamais faite sur Terre. Car cette fois elle était vraie…

***

Ici se termine l’histoire d’Henri. Ou plutôt la partie la plus importante de celle-ci, car après il ne fut que le chef d’une guerre éternelle…

Yum Yum

Arhkaös

le 18.08.2005
à 15:16

  
Et j'avais commencé une autre pour le plaisir (encore un essai):

Grand Durvis :
Ville Temporellement Instable

Il arrive parfois que l’on ne puisse pas expliquer un événement qui vient de se produire. Mais il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui peut résoudre le mystère de cet événement. Cette personne, qui est en fait la clé de l’explication, n’utilise pas nécessairement son potentiel afin de trouver celle-ci. Et même s’il le fait, il ne veut pas dire que son raisonnement fera avancer les choses, car encore faut-il que quelqu’un agisse, parfois en faisant quelque chose d’important, parfois par un geste mineur. Ce qui fait que plusieurs mystères ne peuvent être percés, c’est que ces personnes, la grande majorité du temps, dépendamment du rôle qu’ils ont, soit ne réfléchissent pas, soit n’agisse pas, et dans le dernier cas par cause de paresse ou parce qu’ils ne connaissent pas le penseur ou encore ne savent pas quoi faire. Encore là ces deux personnes, pour agir, doivent être en contact avec cet événement, et ce directement. C’est-à-dire non pas en entendant parler de l’événement, mais d’en avoir été témoin, directement ou indirectement. Pour celui qui doit agir, il peut aussi être simplement être en contact avec le penseur, mais peut lui aussi avoir été en contact avec l’événement, ou encore les deux simultanément, ce qui est encore mieux. Ou encore ces deux personnes peuvent être séparées par le temps, et la réflexion du penseur, si elle parvient à celui qui doit commettre l’action, peut aussi permettre la résolution du mystère. Si les deux protagonistes sont répartis dans le temps dans l’ordre contraire, alors le penseur, alors situé dans le futur dois venir à la rencontre de l’autre dans le passé, ce qui rend la résolution quasi impossible à être réalisée… Avec tout ceci, il est normal que beaucoup de choses restent irrésolues… Alors maintenant j’arrête de vous parler de ceci, et je passe aux faits.

***

Le nouvel hôpital de la petite ville qu’est celle de Grand Durvis vient d’être terminée. Le maire de la ville a choisi un petit emplacement situé à environ 1 kilomètre des dernières résidences habitées (car il y en a qui sont abandonnées). Certains phénomènes plutôt étranges se sont produits dans les environs, mais cela n’a pas changé l’opinion de monsieur le maire… Aujourd’hui est la première journée où l’hôpital est fonctionnelle. Beaucoup d’emplois ont ainsi été créés, et on espère que cela fera remonter l’économie de la ville… Bien qu’il ne s’agisse pas d’un « endroit stable temporellement », comme le dit le vieux fou de la ville, on ne croit pas qu’aucun risque ne soit encouru. Il s’agit d’un grand jour pour la ville, et la bonne humeur règne…

***

Cela fait maintenant un mois complet que l’hôpital de Grand Durvis. Après un mois de services de qualités et constants, il faudra malheureusement fermer l’hôpital en question, pour cause du retour des phénomènes mortels du secteurs. Et même l’abandonner complètement : ne plus jamais y toucher, y entrer, etc. pour cause que la zone est désormais considérée officiellement dangereuse…

En effet le matin précis de la fin de ce mois de service, on a découvert à l’intérieur de l’hôpital le cadavre du docteur Fontaine, sauvagement abattu. La scène est horrible… Le docteur en question est accoté au mur à un certain angle droit, la tête penchée vers le sol. Une traînée de sang s’étend au-dessus de lui, décrivant sa descente au sol, et on peut constater quelques autres traces de luttes sanglantes dans le secteur. La victime, trempant dans son propre sang, a plusieurs marques un peu partout : graffignes, traces de coup, etc. Il est carrément mutiler : ses traits physiques sont désormais à peine visibles… Il a dans son cou des marques qui prouvent qu’il a été étranglé… La lumière clignote sur la scène du crime, et aucune traces de l’assassin n’est visible… Plusieurs autres personnes ont été ainsi tuée durant la nuit : carrément tout le monde a été tué. L’assassin les a toutes massacrées de façon différente, et leur visages (s’ils sont encore visibles) transmettent une longue souffrance : il est évident qu’on les a tué par pur plaisir… On a pensé qu’il s’agirait d’un patient de l’étage psychiatrique, mais cette hypothèse est impossible : ils ont également tous été tués… Le meurtrier, lui, on n’en a aucune trace précise, excluant celles qui sont sur les victimes. Apparemment, il s’agirait d’un fantôme… En voilà un mystère…

***

C’est alors que l’on a repensé à l’avertissement du vieux fou (on ne le retrouva plus, sauf son cadavre quelques jours plus tard : il s’était pendu, on ne sait pourquoi). Il s’agissait, contrairement à la journée de l’ouverture de l’hôpital, de la journée la moins glorieuse de cette petite ville. Honteux, les habitants de celle-ci s’enfermèrent dans leur maisons, et n’en ressortirent jamais. Tout le monde craignirent alors la ville, qui était désormais entièrement considérée comme un secteur dangereux, et elle fut alors rayée de la carte et on n’en entendit plu jamais parler… Plus d’un mystère non-résolu règne en cette ville…

***

Ce mystère sera un des rare mystères résolus. Le penseur, qui est le vieux fou, comme on l’appelait, a pensé. Il était le seul a être au courant de la légende du cavalier. En fait, ce cavalier, qui était un dangereux chasseur de primes, fut poursuivi par les autorités. Mais lors de cette poursuite, il disparut mystérieusement. Plusieurs hypothèses ont été faites quand à cette histoire mystérieuse, mais le vieux fou crois mordicus à l’idée qu’il aurait passé au travers D’un portail spatio-temporel, et on sait que ceci s’est produit près de la petite ville, dans le fameux secteur de l’hôpital justement. C’est pourquoi il a cru bon d’avertir tout le monde, mais sans résultat… Mais après de nombreux calculs et analyses spatiales, il a pu découvrir qu’un portail vers le passé, l’époque du cavalier, s’ouvrirait dans précisément 265 ans. Sachant qu’une seule personne peut passer au travers d’un portail avant qu’il ne se referme, il s’est dit qu’en retournant dans le passé et traverser le portail avant celui-ci empêcherait son âme d’hanter ces lieux (car ayant eu un problème lors de son passage dans le portail, son cheval fut complètement détruit, corps et âme, parce qu’il était la deuxième personne et que seule une peut passé, et pour sa part seul son âme survécut au passage), et par la même occasion les morts ne serait plus morts. C’est pourquoi il écrivit une lettre qu’il envoya au hasard à une destination quelconque, expliquant la situation, en espérant que la personne qui devait agir ai vent de tout ceci et vienne sauver la petite ville de Grand Durvis en résolvant ses nombreux mystères…

***

Entre l’époque du vieux fou
Et l’époque que je vous présenterai ici,
265 ans se sont écoulés.

***

C’est ici que commença leur périple; à ce fameux point où on peut apercevoir la pancarte indiquant la fin de la route 0 : en quelque sorte un petit coin perdu de l’univers… Juste à cet endroit se dressait une dense forêt, avec une ambiance plutôt inquiétante… Mais bon, il ne servait à rien de s’inquiéter pour ça, on en voit partout des choses inquiétantes après tout, non? C’est pourquoi ils continuèrent de rouler dans leur voiture, écoutant de la musique.

-Peux-tu me dire quelle heure il est cher ami?
-Bien sûr, Jean, je vais regarder sur ma montre…

Au moment même où Adrien disait ceci, une explosion se fit dans sa poche, bien que pas assez puissante pour le blessé, et Jean, distrait, tourna par accident le volant et le véhicule se percuta directement à une personne surgie de nulle part.

-Eh merde!, s’exclama Jean, c’était vraiment nécessaire tout ce bordel?!?
-Bon, tu ne commencera pas à jurer aujourd’hui!, riposta Adrien, pour l’instant il faut rester calme… Dis-toi bien que c’est toi qui m’a convaincu de t’accompagner dans ta mystérieuse « enquête », alors je ne serais même pas supposé être ici. Une chance d’ailleurs que j’y suis, mes talents de chirurgien auront peut-être aujourd’hui une réelle utilité.
-Tu as raison! Débarquons et allons voir la situation, tu regardera ce que tu peux faire. Et vite avant que notre blessé ne laisse l’âme!
Ils sortirent alors rapidement du véhicule et allèrent observer la situation. C’était d’ailleurs atroce! Les traits du blessé était complètement « disparus » : il était complètement défiguré, ses membre semblaient vouloir tomber. La scène était couverte de sang, le corps de la victime aussi.

-Bon sang, tu l’as pas loupé Jean!
-C’est pas nécessaire d’en rajouter! Va donc voir ce que tu peux faire plutôt que de remuer le couteau dans la plaie!
-Bon, j’y vais! Mais bon, vu ce que tu lui a fait il doit être mort!
-Arrêtes ton sarcasme! Il y a la vie d’un homme,…
-Moi je dis que son sexe est indéterminable!
-… Je t’ai dit d’arrêter! Il y a la vie d’un… humain, en jeu.
-Je préfère ça comme ça! Bon je vais regarder ça de plus près…

Adrien se pencha sur le corps du blessé. Il l’observa (ou plutôt il observa ce qu’il était encore possible d’observer), pris son pouls, et ne tarda pas à constater le regrettable décès de la malheureuse victime…

-Tu l’as tué Jean!
-Malheureusement, oui… Je t’avais averti des dangers de cette place…
-Quel est le rapport? Ce n’est que parce que ma montre a…, il se tut aussitôt, ravalant sa salive.
-Eh oui! Je t’avais prévenu que le temps déraillait dans cette région… Maintenant rembarque, on ne peut plus rien faire pour ce pauvre homme. On va s’en aller, je sent qu’on nous observe, et que la personne, ou, je regrette de le dire, la chose, est près, je la sent… On repart, et vite…

Oui, en effet, cette chose était plus près qu’ils ne pouvaient le penser… C’est donc ainsi que commença le périple de ces deux gens. Une démarcation vive se fit à l’endroit précis qui séparait la zone normale de la zone temporellement instable… Il était d’un air plutôt maussade, cette fois, dans leur véhicule qui secouait sous le choc des imperfections routières, et n’écoutèrent pas de musique cette fois…

Grand Durvis étant situé à proximité, il ne tardèrent pas à arriver. Il n’auront pas à attendre longtemps non plus avant de découvrir ce qui était disfonctionnel dans cette ville, mais bon, commençons par le commencement…

***
Les deux acolytes, après avoir suivi la longue route abandonnée (qui était soit dit en passant plus qu’angoissante), ils arrivèrent à une espèce de barricade, qui entourait entièrement le périmètre de la petite ville de Grand Durvis, et qui les empêcha de passer… Mais en face d’eux se dressait une « porte » probablement destinée au passage de véhicules…Les deux « inspecteurs » débarquèrent donc de la voiture afin de voir ce qui en était du passage fermé. Ils constatèrent malheureusement que celle-ci, avec le temps, était devenue impénétrable…

-Bon, dit Adrien, il faut pénétrer… Deux choix se présentent donc à nous. La méthode douce et la méthode forte, quoique la seconde présente un désavantage considérable… Primo, on monte à cette porte et on traverse de l’autre côté. Secundo, on la défonce avec notre véhicule, mais il sera ensuite sans le moindre doute brisé, vu la résistance apparente de la porte, et il faut prendre en compte que l’on devra revenir chez nous ensuite… si on sort d’ici… Je propose justement qu’on apporte nos fusils à pompe avec nous, juste au cas où…
-J’ai toujours adoré ton optimisme! Sérieusement, sans toi je ne pourrais vivre dans ce monde empli d’inquiétudes constantes et diverses!
-Je t’ai déjà parlé de ta tendance sarcastique…
-C’est un fait… Mais je ne t’ai pas écouté et je-m’en-foutisme totalement de toute façon! Bon, on grimpe, et n’oublions pas les fusils…

Les acolytes les prirent en effet. Pour la montée du mur, aucun problème ne se présenta, sa surface était déjà assez accidentée pour leur permettre de prendre prise sur celle-ci. Rendu de l’autre côté du mur, ils pénétrèrent dans une ville, qui malgré le fait qu’elle fut abandonnée il y a longtemps de cela, présentait toujours des airs récents, et n’était pas vraiment en ruine plus qu’il ne le faut. Les maisons se ressemblait toutes, et l’arrangement routier n’était que très peu complexe… Difficile de se perdre ici, il s’agissait d’une ville relativement petite… L’hôpital se dressait fièrement au loin, quoique bien que n’étant qu’un bâtiment, semblait triste. D’ailleurs, un lourd atmosphère angoissant pesait sur cette ville où il mouillait et où il mouillera toujours… L’humidité régnait en maître partout, créant un total inconfort. Au final, ce n’était pas le genre de ville où l’on a envie d’emménager… Mais plutôt une ville qu’on souhaite fuir du plus profond de nous-même! Malgré son espèce d’attirance envers les gens empruntant sa route, elle était bien repoussante malgré le fait qu’aucune raison apparente soutenant ce fait ne fut…

Puisque c’est là que leur itinéraire les conduisait, ils suivirent le chemin quasi séjà tracé en cette direction… Mais un fait marqua tout particulièrement Jean (seulement lui en fait car Adrien ne percevait rien pour sa part) : des silhouettes semblait se déplacer parmi les décors simples mais pourtant horrifiques du village, bien qu’elles fussent pourtant également invisible. Il s’agit de deux faits contradictoires mais qui pourtant étaient vrais. Il voyais aussi parfois voir des infiniment laids et hideux les observer, avec un sentiment apparent d’avidité, mais si ce n’était pas que de piètres visions il ne les percevait que d’infimes secondes… En fait, il sentait toujours plusieurs regards sur lui, et dès qu’il semblait s’approcher du sien de ceux-ci, ils semblaient disparaître, mais dès qu’il quittait l’endroit en question des yeux, il ne le sentait plus…



Yum Yum

Arhkaös

le 18.08.2005
à 15:18

  
Mais pas terminée... J'en avais aussi commencé une autre, mais je n'y met pas vraiment d'intérêt... Par contre après tout ces essais, je me suis lancé dans un projet sérieux: Le Complot Planétaire, dont voici le prologue:

Le Complot Planétaire

« Nous vivons sur une île placide d’ignorance, environnée de noirs océans d’infinitude que nous n’avons pas été destinés à parcourir bien loin. »-Howard Phillips Lovecraft

Prologue
Un Complot Planétaire?

Depuis la nuit des temps, l’homme vie dans la sécurité de la paix relative de sa planète. Hormis quelques meurtres peu fréquents et autres guerres qui le sont encore moins, aucun danger majeur ne viens menacer sa paisible vie. Les questions sur la création restent inconnues, tout autant que les événements passés datant de plus d’un siècle, car rien, ou presque, ne peut être une véritable preuve hormis la mémoire d’un homme vivant, si bien sûr elle n’est pas fausse… Donc, l’homme vaque à ses occupations quotidiennes bien qu’il ne sait rien de son passé ou encore de son avenir; il cherche donc les réponses à ces questions. Il s’agit d’un de ses soucis majeurs, probablement parce que le fait de ne pas tout savoir le fruste, en plus de quelques autres choses du genre, puisqu’il tient à être parfait.
Étant donné ce fait, l’homme se souci peu de ce qui est vraiment important. Il ne se rend pas compte de la lourde menace qui pèse sur lui et qui provoquera sa fin. Pendant qu’il continue sa routine, inconscients de celles-ci, des forces extraordinaires attendent le moment propice pour frapper un grand coup; également, disséminés sur sa précieuse Terre, certaines personnes formant un clan contrôlant l’humanité, attendant pour leur part le moment propice pour en prendre le contrôle total et le transformer en leur esclave dans leur propres intérêts, mais inconscients eux aussi de la menace qui pèse sur l’humanité entière.
Si seulement il pourrait connaître son passé, il pourrait au moins être conscient de la mort prochaine qui pèse sur lui et tenter de trouver un moyen de l’éviter, car les personnes faisant partie du clan que j’ai nommé ci-dessus ont créé de toute pièce un faux passé à l’histoire humaine, qui est en vérité un voile cachant le savoir, ce savoir qui sauverait peut-être l’humanité, mais qui en contrepartie dévoilerait la vérité sur eux et réduirait leur contrôle à néant. Ils ont dans un passé, d’ailleurs peu lointain, pris le contrôle de l’humanité et se sont, par la même occasion, attiré les foudres des forces les plus puissantes, ayant voulu les chasser pour cause du danger potentiel de leur savoir…
Étant donné ces faits, ce clan, que j’appellerai désormais le Complot, étant donné les raisons suivantes, forment par leurs mensonges un complot qui vise tout les habitants de cette planète : un complot planétaire…
Bien sûr, tout ceci peut sembler effrayant. Par contre, la seule façon de véritablement comprendre serait de connaître notre vrai passé. C’est justement ce passé que je vous narrerai tout au long du Complot Planétaire. Bon, commençons par les débuts du Complot, là où la paix chavira…

Yum Yum

Arhkaös

le 18.08.2005
à 15:19

  
Mais bon, j'arrête de poster c'est pas ca le sujet Désolé...

Yum Yum

Vonv

le 18.08.2005
à 15:36

  
Mais bon, j'arrête de poster c'est pas ca le sujet Désolé...
Au contraire ! Dès que tu te sens "publiable", tu me le dis, tu me files le bestiau, et zou sur Toc dans ta TOCPage à toi
Arhkaös

le 18.08.2005
à 15:46

  
Ah oui? C'est super ca! Je vais commencer par dévelloper plus et j'en reparle Sinon Henri Boisvert est fini, donc ca peut être intéressant!

Yum Yum


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