TocCyclopédie ■ Époques
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C'est plutôt une sale maladie, qui liquéfie la chair en une épaisse gelée rouge, ne laissant que la peau et les os intacts. Les fonctions vitales assurent leurs rôles jusqu'au dernier instant. Cette maladie est si rare, qu'elle n'a pas encore de nom et encore moins de remède.

Ses victimes ignorent totalement qu'elles la portent en elles, la terrible réalité n'apparaît que lorsqu'elles se blessent et qu'une sorte de gelée coule alors de la blessure à la place du sang. Leur peau ne cicatrise plus du tout. Si la blessure est laissée sans pansement, elle suintera de la chair liquéfiée, ainsi la victime se videra peu à peu et son enveloppe charnelle se fripera de plus en plus.

Une nouvelle peste serait-elle en train de frapper l'humanité ?
  • 1. Cette maladie est causée par un Lloigor nommé Clerghh. Il est capable de prendre possession d'êtres humains pour les besoins de ses desseins maléfiques. Il est devenu tellement expert dans ce processus qu'il n'a plus eu besoin de se rematérialiser sous sa forme reptilienne depuis de très nombreuses années.
    Les hôtes infortunés ne sont bien entendu pas au courant de cette intrusion dans leur corps qui ne dure qu'un maximum de six mois. Au-delà de ce délai, la maladie se déclare, conséquence directe de la possession, provoquant l'enrayement irrémédiable du métabolisme humain. Clerghh décide alors de changer d'hôte.

  • 2. Un vampire est à l'œuvre, se nourrissant de chair humaine prédigérée. Il possède deux formes, la première est celle d'un homme grand et magnifique, la seconde, celle d'une horrible espèce d'asticot avec une multitude de pattes et une trompe en forme d'aiguille.
    La chose-vampire a besoin d'injecter des sucs digestifs dans sa proie quelques mois avant de se nourrir. Elle effectue en fait deux visites chez ses victimes, la première fois elle injecte les sucs, et elle ne revient se nourrir que lorsqu'elles trépassent.

  • 3. Les victimes sont toujours des hommes. Un culte dédié à Nyarlathotep offre à son Dieu des jeunes femmes au cours de cérémonies frénétiques. Celles que le Dieu rejette sont déchiquetées par ses adeptes, celles qui Lui plaisent (et Nyarlathotep a du goût) seront demandées en mariage. Si elles acceptent, elles deviendront ses épouses et résideront pour le reste de l'éternité à la cour du Sultan des Démons.
    Celles qui refusent sont libérées puis maudites ; chaque homme qu'elles rencontreront, et ce quelque en soit la durée de la rencontre, mourra d'une terrible maladie. A minuit, le soir de chaque pleine lune, Nyarlathotep reviendra pour demander la main de ses fiancées. Si elles acceptent, le Dieu Extérieur les emmènera à la cour d' Azathoth pour leur mariage et leur nuit de noces. Si elles déclinent l'offre une nouvelle fois, d'autres hommes seront condamnés à un sinistre destin.
    Finalement, Nyarlathotep se lassera de ses fiancées et le temps sera venu d'en choisir d'autres.

  • L'Appel de Cthulhu 7e Édition est copyright © 1981, 1983, 1992, 1993, 1995, 1998, 1999, 2001, 2004, 2005, 2015 de Chaosium Inc.; tous droits réservés. L'Appel de Cthulhu est publié par Chaosium Inc. « Chaosium Inc. » et « L'Appel de Cthulhu » sont des marques déposées de Chaosium Inc. Édition française par Edge Entertainment.
    Merci à Monsieur Sandy Petersen !
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